Quand le jour remplace la nuit
C'est alors qu'il nous nuit
Nous atteignant dans
Nos derniers retranchements
Comme un soldat
Qui toujours lutterait.

Et les minutes s'écoulent
Comme autant de petites lames
Peu à peu nous rapprochant
D'un dénouement
Presque tangible.

Et puis vient le froid,
Le voile s'étire
Ton esprit embrumé résiste,
Mais les bras qui te tirent
Tels de longs filaments
Ne peuvent, par leurs invectives
Que te faire arriver à cette fin.

Ultime soubresaut,
Mais tes yeux qui se battent
Ne peuvent lutter plus longtemps
Contre les assauts du jour.
Et c'est l'éveil.