Que c’est triste de passer chaque jour auprès de toi

Sans jamais pouvoir te dire combien je tiens à toi,

Sans jamais te dire ce que j’endure, ni combien je souffre,

Juste parce que tu n’es pas à moi comme je le voudrais bien…

Que c’est triste de t’approcher chaque jour,

D’entendre ta voie chanter, raisonner dans mon cœur,

De sentir ton souffle magique sur mon visage, à la fois

Si proche et si loin de moi que grande devient ma douleur…

Je me demande parfois comment je peux me retenir

De t’embrasser, Dieu seul sait que j’ai failli franchir

Cette ligne qui, pour un moment, m’aurait permis de t’avoir

Mais je ne pus oser, ma chère et tendre, car

Tu n’es pas encore à moi et j’en assez d’attendre !

Que c’est triste de ne pas pouvoir te dire

Que tu es le premier amour de ma vie,

Le premier vrai battement de cœur que j’ai eu,

La première vraie angoisse quand je croyais te perdre,

La première vraie lueur en moi ne pouvant jamais s’éteindre

Car avant toi, je n’existais pas mon rayon de soleil,

Ma flamme, mon âme, toi, tu la plus belle des merveilles…

Que c’est triste de perdre du temps, comme çà, à parler

De ce que je rate chaque jour passé sans toi à mes côtés…

Beaucoup me disent : «Fonce !!! Qu’est-ce que tu

Attends ?! ». Je leur dis que si seulement ils étaient

A ma place… Personne ne l’est et ne le sera jamais !

Enfin si, beaucoup, avant moi, sont passés par là,

Mais à chaque fois, la souffrance annonce : « Me revoilà ! »

Elle m’interdit l’accès à son cœur, par des prétextes,

De prétendus engagements scolaires puis professionnels,

« Je ne veux pas de mecs dans ma vie pour l’instant !!! »

M’a-t-elle un jour dit, mais ce n’est que du vent…

Jamais, à cela, je ne m’y résoudrai !

Car pour toi, toujours, je me battrai !

Que c’est triste de passer des heures, à réfléchir

A la manière avec laquelle je t’avouerai mon amour.

Du temps perdu… Ne pourrai-je pas simplement te le dire,

En face, comme çà et simplement, sans médiateur

Ni quiconque qui t’annoncerait que quelqu’un,

Est fou amoureux de toi ?! Mais à la fin,

C’est si pathétique que je me trouve parfois lâche…

Après je reviens et je me rappelle cette lourde tâche !!!

Je t’aime et puis c’est tout, j’ai envie de le crier sur les toits,

De le partager avec tous mes proches et mes voisins

En disant : « Regardez ! C’est elle l’amour de ma vie !!! 

C’est elle, la femme, que mon cœur a choisie !!! »

Seulement j’ai peur de te perdre car j’ai en mémoire,

Que tu ne veux personne dans ta vie ni aucune histoire…

Mais surtout, que c’est triste de voir que lorsqu’enfin

Je me suis décidé à tout t’avouer, mais en vain

A chaque fois que je fonce bien encouragé par mes amis

Ceux qui connaissant mon histoire, ma route et mes soucis

Les circonstances font que tu es absente ce jour-là

Le jour où enfin, amoureux, je m’avance vers toi,

Tentant de te confesser mon amour pour toi,

Un amour qui m’a fait si souvent mal, et quel émoi !

Mais un amour qui a tant réveillé en moi…

Mon amour, c’est à toi que je dédie ces quelques mots,

Ces quelques larmes de tristesse, issues droit de mon cœur

Un cœur alourdi, fragile, qui ne cesse de te supplier

De l’écouter, de t’appeler à voir combien je peux t’aimer,

Un cœur qui désespère peu à peu sans issues ni voies,

Un cœur qui ne désire en ce bas-monde que toi,

Si ardemment, que son appel déchire les cieux,

Que l’éclat de mon amour pour toi aveugle les yeux,

Un cœur qui aspire un jour à nous voir réunis,

Réunis à jamais, tous les deux et pour la vie…