Quand l'odeur de l'automne vient engourdir mon coeur
Je pense aux couleurs chaudes que ta main me délivre
Qui décrit dans les airs des traces de douceurs
Qui me rendent amoureux car de toi je m'enivre
La pluie est un poison sur l'autel de mes rêves
Ils rongent en vain l'ineffable passion
Qui a mis ses mains sales sur d'impossibles grèves
Où s'accroche le sel de mes larmes en fusion
Dans les troubles offices de l'amour révolu
Au travers d'une voix qui essaie de parler
Je n'apprends et ne vois que les maux et refus
Que la vie m'a offert dans un joli paquet
Sensation d'un état dont j'ai bien l'habitude
Cette mélancolie dont j'ai souvent eu peur
Qui agit en silence, dans cette turpitude
Et m'envoie dans le vide jusqu'aux sales lueurs
Alchimies corrompues par de noires contusions
Plaies souillées par le fiel que provoque l'illusion
Laminant mes joues pâles et usées de douleur
Éventrées par des ongles qui s'agrippent au malheur
Sous mes pas de misère pleurent encore les feuilles
Elles chantent ton nom dans d'étranges arabesques
Aussi dénaturées que les anges du deuil
Qui ont vu, s'éteignant, tes abîmes dantesques
Plus profondes et sinistres que mes nuits nauséeuses
Elles m'aspirent, me déchirent, et me posent au fond
Là où s'éteint l'espoir, où mon âme répond
A la dernière histoire que je croyais sérieuse...
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Style : Poème | Par Delicatesse_haine | Voir tous ses textes | Visite : 700
Coup de cœur : 12 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : Motus
Tres sublime ce poême! Chapeau!
pseudo : BAMBE
Vraiment superbe ce déchirant poème, je suis sous le sombre charme de cet hard écrit.
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