Sentiment d'impuissance face au rythme effréné
Les pédales se mélangent et te laissent essoufflée
Tu pensais contrôler mais tes mains se font lisses
Tout t'échappe et se casse, tu les fermes et tout glisse
Le téléphone sonne mais personne n'entend
Tes amis veulent avoir des nouvelles d'ici
Dans ce monde techno, on se donne et on prend
Des savates à la gueule et une âme meurtrie
Les doigts dans les cheveux et les ongles enfoncés
Tu te mords les lèvres, te sens agoniser
tu regardes au carreau, la vie coule au dehors
Toi tu pleures dans ton coin, toi tu hurles à la mort
les lumières de la ville te renvoient en écho
Les silences du monde de ce siècle nouveau
Une main sur le coeur et le coeur caniveau
Quand s'en vient le rictus du fantôme au lasso
Tu t'assoies sur le sol et tu pries les sirènes
ces obscurs corbeaux, sentiment de la haine
Que personne ne sorte ! Vous aurez des ennuis
A lui tendre une main, à consoler sa vie
restez donc enfermés, ne vivez que pour vous
On ne demande rien, c'est pour vous une aubaine !
Mais un jour je le souhaite, tourne pour vous, la roue
Vous comprendrez ce qu'est, la solitude urbaine
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Style : Poème | Par Delicatesse_haine | Voir tous ses textes | Visite : 1430
Coup de cœur : 9 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : Najah hamid
J ai aimé l espoir qui submerge de ton très beau et profond poème…et qui décris avec aisance la solitude… je t imagine assise sur le sol et tu pries les sirènes...Ces obscurs corbeaux, sentiment de la haine... Vous êtes donc enfermés avec vous, et ne vivez que pour vous...t es très triste… tu regardes au carreau, la vie coule au dehors...Toi...et toi...Et. Tu pleures dans ton coin, toi et toi .Et tu hurles à la mort... Sentiment d'impuissance...Ton téléphone sonne mais personne n'entend…tu es là...Tu n es pas là...tu es triste. Tu es ailleurs…distante. Egarée. Absente...tu es présente en toi… Tu te mords les lèvres, tu te sens agoniser...Mais un jour…surement.. tourne pour vous, la roue..a ce moment là.. Vous comprendrez ce qu'est, la solitude urbaine…vous comprenez que c étais une simple solitude urbaine..Passagère…Transitoire…j ai aimé ton poème. Ton style..chapeau...
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