Pour commencer, comme je vous le disais
C'est vous qui donnez à mon âme les mots qui charment
Un jour, à Paris, j'ai ressenti pour la première fois la passion
Brute et impitoyable, le couteau dans ma main voulait m'assassiner
J'avais complètement perdu la raison, me laissant emporter
Envoûtée que j'étais par ce sentiment tout-puissant
Depuis, j'ai tout mis en œuvre pour préserver mon cœur
Mais un jour, par hasard, je vous ai rencontré
Nos mains ont voulu s'unir
J'avais des frissons de volupté rien qu'à vous sentir à mes côtés
Et votre respiration m'obsédait, la chaleur de votre corps aussi
Jusqu'à votre odeur qui me faisait complètement défaillir
Que dire de plus, si ce n'est que je n'en suis pas restée là
J'ai persévéré, et malgré vos répliques constantes à mes atteintes répétées
J'ai parcouru votre joli corps avec des yeux ravis
Ne cachant presque plus ces gestes équivoques
Quand ma main outrepassait les convenances
La dernière fois, c'était la fin, je me rappelle votre air dérouté
Toujours ce caractère, cette volonté de fer, et votre franc-parler
Le danger se faisait plus précis
Cela menaçait d'éclater à tout moment
Alors je me suis promis que j'allais me tenir éloignée
Qu'il fallait rompre avec ce cercle maudit
C'était à l'aéroport quand vous m'avez embrassé
Depuis j'ai oublié ce que vous m'avez dit
Mais je vais vous parler avec mon cœur, sans rien vous cacher
Et laisser ma pudeur un instant de côté
Alors voilà :
Mon cœur est à toi, mon âme aussi
Que tu le veuilles ou non, que tu le saches ou pas
Je t'aime, je ne le renie pas
Mais j'ai peur de moi, de ce que je pourrais te faire
Ame pure prends soin de toi
Tu sais, je t'imagine sans cesse
Et je ne souhaite que ton bonheur et ta réussite personnelle
Que ton destin s'accomplisse, tu as tant de choses à construire...