Mot, cesse ton sommeil et laisse de ton voile
Pénétrer le long fil... pénétrer l'hameçon !
L'hameçon ? c'est le son, c'est la lame et le son;
L'Appeau brisant ma peau comme on brise l'eau pâle !
Si triste est incrusté ce silence d'opale
Silence de cristal, lorsque les âmes sont
-Par ce mal écrasant, sa secrète leçon-
Sans symboles de son : Sans joie et sans cymbale!
Mot, cesse ton silence et sort de ton sommeil !
Toi ! Si terne et si mort, et pourtant, si soleil !
D'un cri! D'un seul! Ô linceul des mots, l'oxymore...
_Lequel ?
. . . . . . ._Celui qui dit, t'en souviens-tu peut être,
Ou peut être faut-il que l'on s'en remémore ?
"Le Monde du silence", et nul son n'y peut naître !
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Style : Poème | Par fantomiald | Voir tous ses textes | Visite : 879
Coup de cœur : 12 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : monalisa
JE RESTE EN SILENCE DEVANT CE POÈME D'UN UNIVERS SILENCIEUX QUI SILENCE L'ÂME ET LE COEUR PAR DES MOTS SILENCIEUX MAIS SI FORTS AU POINT DE FAIRE UN GRAND BRUIT A NOTRE ESPRIT. DUALITÉ DU VERBE!
pseudo : PHIL
DUALITE SUPERBEMENT EXPRIMEE.
pseudo : deborah58
J'adore ton style d'écriture Fantomiald. Amicalement.
pseudo : scribio
Silence des mots, silence qui en dit long, ou mots qui ne disent rien. Ton poême décrit à merveille tout cela, si j'ai bien compris.
pseudo : BAMBE
Beaucoup de style dans ce poème recherché, peaufiné comme un bijou.
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