BOUILLON DE ONZE HEURES (Gardéenne) par rene gaillard
BOUILLON DE ONZE HEURES (Gardéenne)
J'ai blessé mon âme aux angles de la vie,
Au fil d'un parcours, qui sans cesse dévie,
Lorsque les démons cachés dans les recoins,
Anéantissaient, de leurs pieds et leurs poings,
L'utopie Eden où le ciel nous convie.
Je sais que mon corps après tant de combats,
Aux Enfers, bientôt servira de repas
A des gueux cruels aux grandes ailes noires,
Nourris de ma chair, repus de mes déboires,
Car, bien malgré moi, jusqu'au seuil du trépas,
J'ai blessé mon âme aux angles de la vie
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par rene gaillard | Voir tous ses textes | Visite : 367
Coup de cœur : 9 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : PHIL
J ESPERE QUE C EST AU CIEL QUE REPOSE CET HOMME ERUDIT
pseudo : scribio
Ame blessée aux angles de la vie, mérite peut-être bien un peu de repos dans "l'utopie Eden"
