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Dommage...derrière la fenêtre par ficelle

Dommage...derrière la fenêtre

Alors voilà,
Gédéon tournicote toujours dans son bocal,
le vieux monsieur dort de mieux en mieux
sur sa fenêtre impatiente
et deux perruches sifflant accompagnent maintenant le quotidien
de ce petit monde.

La jeune femme vient toujours.
Prestement, elle monte les trois marches
du perron hivernal.
Régulièrement,
la lourde porte s'ouvre sur le jeune homme
pressé.
Et toujours la lumière embrase la grande fenêtre.
avant de laisser place au rideau de velours rouge.

De sa chaise, le vieux monsieur croit lire la paix.
Alors, rassuré, il s'endort.

Et pourtant...

Depuis quelques temps,
Le visage de la jeune femme s'assombrit
lorsqu'elle s'enfuit,
le froid de la nuit se referme sur elle.
Il emplit son coeur désert,
affamé.
Derrière la paroi
ronde
de son bocal
Gédéon sent la tristesse
épaisse de la jeune femme
le froid masque son visage
pétrit ses pas.
Illusion.
Politesse.
Mais non,
elle est triste, Gédéon en est sûr
le jeune homme l'a déjà oubliée
il n'en veut qu'à son physique alerte
et décidé.
Quel dommage...

Seules, les perruches jacassent
dans le froid gris
et lourd.

 

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Style : Poème | Par ficelle | Voir tous ses textes | Visite : 788

Coup de cœur : 11 / Technique : 9

Commentaires :

pseudo : asicq

Ah zut. je suis déçu. Ficelle il faut nous les faire remettre ensemble ! tu n'as le droit de nous les laisser comme cela ! Joliment écrit. Merci

pseudo : ficelle

bon Asicq ! je t'ai déjà fait plaisir, j'ai suivi ton conseil de mettre des perruches...Merci de m'avoir lue et commentée

pseudo : obsidienne

seules les perruches jacassent dans le froid gris et lourd, dans le soleil lumineux et léger, ce sont des amoureux... hihihi, content de te relire

pseudo : Batoule

Wahou ficelle, très sympa... la suite, la suite!!!Merci ficelle pour tes commentaires aussi

pseudo : scribio

Merci pour ton commentaire Ficelle. Ton poême est trés agréable à lire, dommage, j'éspère que Gédéon tournicotera encore dans son bocal. A +

pseudo : volatile

Non, non, non. Il faut faire quelque chose: Gédeon se liquéfie dans son bocal. Je vais me plaindre à la SPA.!