O Merveille et douleur ! Intimement liées !
La sereine nature admet comme alliées
Toutes atrocités torturant les vivants...
Si la voile se tend, légère, sous les vents,
S'écroulent des maisons au gré de la tornade.
Pour un corps éventré d'un éclat de grenade,
Un être vient au monde au bienheureux foyer.
La famille à la rue en débit de loyer,
Regarde l'opulent, fier de son abondance,
Qui rote le trop plein de trop riche pitance.
Une part des humains peut apaiser sa faim,
D'autres aux ventres creux, s'approchent de leur fin
En berçant leurs enfants que nourrit l'eau croupie,
Mourants malgré l'effort de la philanthropie...
Longue serait la liste où le Bien et le Mal
Se conjuguent sans cesse, en ce destin fatal
Que nul ne peut guider et nul ne peut compendre ;
Il en sera de même au delà de la cendre
Que laissera la terre après destruction,
L'univers connaissant même convulsion.
Car le Dieu de bonté, de sourires complices,
Encourage Satan pour ses sombres auspices.
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Style : Poème | Par rene gaillard | Voir tous ses textes | Visite : 742
Coup de cœur : 8 / Technique : 6
Commentaires :
pseudo : PHIL
SUBLIME!!!
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