Il aimait son regard
Et ses petits frissons,
Vaguelettes sous la lune...
Son souffle était la brume,
Qui saoulait les marins,
La nuit, sous le grand mat.
Ses mains étaient lassos,
Comme ceux des cavaliers,
Qui poursuivaient sans cesse,
Les taureaux des pampas.
Ses cheveux, des serpents,
Qui ondulaient sans bruit,
Sur le sable brûlé.
Ses petits cris d'amour,
Des piments rougeoyants,
Débordant des paniers,
Des marchés de Rabat.
Ses seins comme des melons,
Sur les étals moisis,
Des rues de Bamako.
Et ses hanches, des anses,
Comme les vases anciens,
Des empereurs de Chine.
Ses belles cuisses éclipsaient,
Les colonnes sacrées,
Des vieux temples romains.
Son sourire s'envolait,
Pour aller côtoyer,
Les nuages fébriles,
Qui planaient sans pleurer,
Sur les plages désertes.
Et quand dans mon oreille,
Elle murmurait « je t'aime »,
Je devenais un Dieu,
Créateur d'univers.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 337
Coup de cœur : 10 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : deborah58
Ton poème est divin... magnifique... Tu es un véritable magicien des mots Poete83... Ta muse t'inspire de trés jolis songes poétiques... A+
pseudo : poete83
Merci deborah58.
pseudo : monalisa
TRÈS BEAU CE POÈME AUX MOTS MAGIQUES. TU ÉCRIS MERVEILLEUSEMENT BIEN. J'ADORE!
pseudo : poete83
Merci monalisa.
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