C'est en marchant loin de la ville
Seul, sur ce chemin de campagne
Bordé de blés jaunes et de roses fertiles
Et arrosé d'une source issue des montagnes.
Mon cœur tout en émoi que je pardonne
S'est détaché de moi, innocente victime.
Je t'ai vu au milieu du pré où, fredonne
Ces oiseaux, un chant d'amour intime.
Tu m'es apparue comme une fleur nouvelle
Cueillant avec enthousiasme et rire
Des pensées d'amours de cette terre naturelle
Où l'on ressent le souffle des anges qui respirent.
C'est toi cet ange si merveilleux, ce trésor
Que j'ai découvert au détour de ce chemin
Une belle image, dont mon cœur ne sent plus la mort
Une déesse, dont mon âme de poète se sent si bien.
A tes côtés, chaque jour est un poème onirique
Même les nuits froides se consument en passion
Devant ce feu de tendresse. Ton corps asiatique
M'élève sur le plus haut sommet, me délivre de ma raison.
Aujourd'hui j'ai volé ce bouquet de roses
Au marchand de fleurs, à cette nature mourante
Il est pour toi ma femme poète-virtuose
Pour te remercier de tes caresses enivrantes.
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Style : Poème | Par personne | Voir tous ses textes | Visite : 2924
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