Pardon.
Le vieillard songe.
En lui tant de flasques attitudes.
Le sourire ironique n'a rien compris.
Il vole lointain et pur de tant de souvenirs,
J'aime,
Feu follet étrange et débordant.
Les cicindèles initiées et ravies,
Qui rient et qui se tordent,
Fondements sans raison d'attitude feinte
J'ai tort.
Le lointain accablé raconte des histoires,
Une baignoire fuit,
Tristes agonies,
La lente corrosion commence,
Les os cèdent et remercient la tenaille.
L'enfer un instant refroidi se réchauffe,
Le pauvre vieillard songe
A tout ce dérangement
Que sa mort commence à provoquer.
Alors timide et pas exigeant,
Il décida qu'il vivrait mille ans
Et il tint parole.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 335
Coup de cœur : 10 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : obsidienne
voici quelques vers bien luisant...
pseudo : deborah58
Un poème bien écrit sur la vieillesse et l'idée de vie éternelle... jolie histoire poete83
pseudo : scribio
Trés belle histoire.
Nombre de visites : 54063