Si plein de douceur, si plein de vie,

Toi qui es venu parfumer ma vie.

Je me souviens du jour quand je t'ai pris,

Deux mois après ton sevrage, tu m'as souri.

Il fallait te trouver un nom, ce fut Mozart.

Ce nom que ta défunte maitresse t'a donné

En hommage à son musicien préféré,

Ce petit génie qui faisait de sa musique un art.

Ce petit poème, c'est pour toi que je dédie,

Je sais que par la force des choses

Jamais tu ne liras ces lignes ailleurs ou ici,

Car, tu n'es qu'un chien qui pisse sur des roses.

Malgré ton incapacité à comprendre les soucis

Tu restes un chien qui flaire le bon et le mauvais.

Tu restes un chien qui voit en monochromie,

Un chien fidèle que j'aime caresser.