Regarde ces massacres, regardes ces morts,

Leurs visages semblent paisibles,

Leurs regards éternels voilent leurs corps

Et leurs corps couchés étaient des cibles.

Regarde mon enfant, regarde cette misère,

C'est tout ce que l'homme à trouvé

Pour prouver son désespoir face à la colère.

Non ! mon fils ne pleure pas de pitié.

J'ai eu tord de t'emmener voir ceci ;

J'ai eu tord de croire au renouveau,

Un monde magique, élastique et plein de vie,

Un monde de cœur, sans caveau.

Ce qui est important à retenir autour,

Toi qui vivra après ma mort d'homme,

C'est l'amour que tu donneras sans retour ;

C'est cette eau pure que tu porteras aux hommes.

N'oublie pas que le chagrin, frère de la pitié

Affecte nos sentiments vrais et purs.

Il te faut avancer avec la joie de la liberté

Et condamner sans détour ces cœurs impurs.

En attendant, mon enfant vient là prés de nous,

Notre cœur et nos sentiments sont proches du velours.

Nous tes parents fideles qui t'aimons comme un fou,

Nous t'apprendrons à pleurer non par pitié, mais par amour.