Parce qu'il fallait qu'un jour
Le monde arrive à sa fin programmée,
Le seigneur d'une race de vautour
Sans artifice, nous a tous décimé.
Pourtant toute les armées des hommes
Avec leurs armes nouvelles et puissantes,
N'ont pu revenir vainqueur comme
Ils avaient cru à leur victoire écrasante.
Faut dire que les guerriers de cette race nouvelle,
Entrainés à tuer, et entraînés à mourir,
Avancés l'œil affamé dans cette bataille nutritionnelle.
Car Même entre eux, ils arrachaient leur chair de cuir.
Ils n'avaient aucun respect pour eux même
Ni aucun état d'âme, ni aucune humanité.
Cela me faisait penser étrangement au stratagème
Des hommes qui, eux aussi savaient user de cruauté.
Caché bien au fond des ténèbres,
Comme je terrais aussi mon ombre,
Je regardais horrifié ce spectacle funèbre,
Où mes semblables tombaient en surnombre.
Pour une fois, par crainte ou par hypocrisie
Je ne sais plus, je défendais la cause humaine.
Moi qui critiquait les lois pour la bourgeoisie
Et les guerres déloyales contre les nations Africaines.
Je ne sais pas pourquoi, mais ce jour là
Alors que le ciel commençait à s'assombrir
Une pensée un peu folle m'interrogea :
Pourquoi le créateur laisse t-il sa création périr... ?
Mais plus personne n'est là pour répondre de cette ingratitude.
Sauf moi bien sûr qui écrit ce témoignage
Après dix longues années d'errance et de solitude
Où je n'ai trouvé nul repos dans ce monde sauvage.
Seul et ignoré de tout, même des anges déchus,
Je me dois dans la minute faire un choix face aux guerriers ;
Un choix crucial, car ce monde par ignorance on l'a perdu.
Je me donne la mort en regrettant l'amour qui aurait pu nous sauver.
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