Il y a des jours d'Avril,
Qui ressemblent à Décembre,
Depuis que tu as fui.
De ces jours qui éclatent,
Comme des marrons lancés,
Dans les feux de l'hiver.
Ces jours sont aussi froids,
Que les pics acérés,
Des neiges éternelles.
Les jolis papillons,
Egarés, ne volent plus
Et les arbres toujours nus,
Hésitent à se parer,
De feuilles du printemps.
Les parfums s'effilochent
Et les brumes ne savent plus,
Si elles doivent s'éclaircir.
Les petites coccinelles,
Ne veulent plus rougir
Et les glands des gros chênes,
Se retiennent de tomber.
Les rues sont des allées,
Recouvertes de feuilles,
Qui se croient en automne.
Les oiseaux sont muets,
Leurs beaux chants se sont tus.
Je regarde ma montre,
Aiguilles paralysées,
Figées sur l'heure maudite,
De ton brusque départ.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 318
Coup de cœur : 8 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : deborah58
La douloureuse absence plonge dans l'effroi le coeur en peine... existence gelée d'un amour en souffrance. Trés beau poème.
pseudo : scribio
Ton poême est magnifique. Un départ, la fin d'un amour et le temps s'arrête, le coeur est immobile, jusqu'au retour du printemps, il ne faut pas en douter.
pseudo : Ari07
C'est très bien écrit. Vive le printemps!
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