J'aimais le chat dormant sur le lit maternel
En peloton poilu, de même qu'une boule,
Dans l'édredon profond, son grand nid personnel,
Le pelage parfois s'agitant d'une houle.
Jouant en quelque sorte un jeu très personnel,
J'aimais le chat dormant sur le lit maternel
Et restais intrigué du secret de ses rêves
Qui le faisaient gémir de tendres notes brèves.
Ce fut longtemps pour moi l'acte exceptionel :
Penché silencieux sur la couche douillette,
J'aimais le chat dormant sur le lit maternel,
En acteur enfantin de scène gentillette.
L'animal, comme nous, n'est jamais éternel,
Sur le matou passa le cruel coup de gomme,
Mais encore aujourd'hui je me rends compte comme
J'aimais le chat dormant sur le lit maternel.
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Style : Poème | Par rene gaillard | Voir tous ses textes | Visite : 962
Coup de cœur : 7 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : deborah58
Le chat est un compagnon fidèle qui me semble t'-il parvient souvent à deviner les pensées de son maître... Joli poème
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