Connaître le doux parfum pervers
De tes épaules
Et aller plus loin dans l'exploration
De ton corps que la mort a laissé
Jamais cheveux si roux
Ne furent plus aimés
Dans le morne balancement
De mes désirs obscurs
Isolement natif qui soudain se révèle
Et réveille la chair que l'amour ensommeille
Charpente charnelle guettant
A l'encoignure des portes cochères
Tu ne pourras plus révéler aux passants
Les sursauts de ta chair
J'ai entrevu là-bas prés des gorges obscures
L'amer renoncement et les brusques ratures
Ce fut la sarabande des filles de joie
Autour d'une tombe close
Le repos de la chair j'aime
Chéri tu viens
Psitt, psitt
Et le brusque retour des choses
Dieu préparant la nouvelle fournée.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 604
Coup de cœur : 10 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : monalisa
QUEL AMOUR MORTEL QUI TRÉPASSE NOS COEURS ET NOS CORPS. BIEN ÉCRIT.
pseudo : deborah58
Superbe ! Tout simplement superbe. Je trouve ton texte d'une sensualité étonnante ! Bravo poete83 !
pseudo : poete83
Merci monalisa et deborah58.
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