J'ai lu, dans un recueil, un conte merveilleux :
Des vapeurs enrobaient la divine fillette
Et sur l'onde, la nuit, sa svelte silhouette,
Tel un lys blanc de nacre, éblouissait les yeux
J'aurais voulu pouvoir, sur le bord broussailleux,
Guetter incognito l'unique tête à tête
Du très léger fantôme et d'un songeur poète
Amoureux d'Ophélie aux longs voiles soyeux.
L'image était splendide en mon imaginaire.
De semblables reflets sortent de l'ordinaire
D'existence angoissante offerte à chaque humain.
Il faut rêver le beau pour nous aider à vivre,
Car nos rares bonheurs restant sans lendemain
Existeront toujours dans les pages d'un livre.
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Style : Poème | Par rene gaillard | Voir tous ses textes | Visite : 673
Coup de cœur : 8 / Technique : 6
Commentaires :
pseudo : monalisa
BIENVENUE RENE. QUEL POÈME FÉERIQUE QUI NOUS EMMÈNE VERS DES LIEUX MAGIQUES. MAGNIFIQUE SONNET D'UNE OPHÉLIE DIVINE. MERCI DE CE BEAU MOMENT!
pseudo : Brestine
Oui, rêver c'est important. Faire travailler son imaginaire peut participer de ce bonheur fugace et tenace à la fois, de chaque jour qui passe. Mais avec le rêve, j'ajouterais la poésie qui n'est pas tout à fait la même chose...
pseudo : Batoule
"La blanche Ophélia flotte comme un grand lys", cela nous amène à Rimbaud, et cela nous plonge dans un si beau songe, bienvenue sur Mytexte rene gaillard !
pseudo : scribio
Magnifiques images féeriques, beau sonnet plein de douceur qui nous enveloppe. Tu écris le beau aussi bien que tu le rêves.Merci.
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