Sur le sera des bêtes,
Étaux de genévriers morts,
Étendues clairsemées de tristes agonies,
Avenues surpeuplées,
Mottes apeurées et tendues
De discrétion obscure.
Les orgues prirent cette teinte violacée,
Éternelle,
De l'arrosoir pleurant
Tout prés d'un saule pleureur.
Fallait-il que les herbes,
Une à une arrachée,
Prissent ombrage
De la langueur des tourterelles,
Lorsque d'un vol planant,
Elles ne surent éviter la flamme.
Bourgeons inertes et inutiles,
Côtoyant dans l'absurdité,
Le pollen déposé
Sur un amas de pierres.
On aperçoit encore le désert
Se rider sous son rire vengeur.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 625
Coup de cœur : 9 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : david
Très fort dans l'expression,une image apocalyptique bien détaillée.bravo
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