Du tronc unique,
Trois sursauts divergents.
Plus haut, dans le fin treillis,
Apparaissent comme de fines moisissures.
Le sol sourd,
Tapis de feuilles mortes,
Griffures, raclures.
Le ciel gris prolonge en de fines traînées,
Les cris angoissés des oiseaux.
Plus bas la terre,
Gîtes et tombes,
Grisaille de bois et de branches mortes,
De l'eau, pâle reflet de la mort,
Cachée et repue.
Deux gros yeux noirs,
Roulent dans la foudre.
La brillance s'est figée.
Maintenant la dureté du regard,
Semble provenir des petits boutons noirs,
Bien cousus avec soin,
Dans les orbites de l'ours en peluche .
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 836
Coup de cœur : 9 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : scribio
Beau texte, quoiqu'un peu énigmatique, paysage d'hiver, ours en peluche mis aux rebus, jeté dans une marre ?
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