Seul dans la chambre nue,
Il attend les caresses,
De celle qui au loin,
Pense à lui pour le moins.
Ce n'est pas par paresse,
Que ses cordes se sont tues.
Il préfère et de loin,
chaque jour sur lui,
Le soin de ses deux mains,
Qui jouent à l'infini.
Pour l'instant le plumeau,
Seul caresse son dos,
Mais il sait que bientôt,
Ce sera du Rameau.
Bien sur elle reviendra,
C'est dur de savoir quand.
Personne ici ne parle,
D'une note ici ou là,
A celui qui pourtant,
Du noir vire au pâle.
Mais enfin et c'est sur,
Avant les chaleurs d'août,
Elle domptera l'azur,
Pour, et de tout son saoul,
De ses airs les plus purs,
Faire vibrer les marteaux,
Sous vivats et bravos.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par srabany | Voir tous ses textes | Visite : 852
Coup de cœur : 15 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : monalisa
QUELLE SENSUALITÉ CE POÈME! UN DÉLICE MUSICAL. TRÈS BEAU. BIENVENUE SRABANY
pseudo : PHIL
ORIGINAL.MUSIQUE+POESIE=SUPERBE
pseudo : deborah58
Un grand bravo pour ton poème... On a l'impression d'entendre une mélodie en le lisant...
pseudo : wolfsong
très beau
pseudo : gigi
trés beau texte
pseudo : obsidienne
où la poésie sert de musique...
pseudo : ombres et lumières, une vie
...et la musique, la poésie. Bravo
pseudo : BAMBE
Que la musique soit, encore une fois et mille fois encore qu'elle s'empare souvent de ta plume pour notre plus grand plaisir.
Nombre de visites : 2079