L'art, depuis que l'homme est homme, a toujours donné le ton du comportement de la société, tantôt dans sa vie au présent, et tantôt dans sa projection future.

Aujourd'hui l'art est au présent en grande partie, car l'expression devient libre pour certains artistes qui utilisent les matières dérivées de plusieurs matériaux, comme dans un transit de populations aux différentes cultures qui se rencontre dans un support ou pays qu'il devient par les circonstances, pour les uns et pour les autres un point commun.

D'autres artistes choisissent le réalisme malgré la grande diffusion d'images qui connais cette décennie. Cette envie de s'approcher de sa réalité quotidienne comme pour rejeter l'afflux d'images véhiculés par les divers médias, ou pour consacrer ce monde d'apparence où la beauté et la perfection frôle l'aspect manique des individus, qui cherche dans l'aspect extérieur du corps, la puissance, la rapidité, la force et par dessus tout une jeunesse éternelle.

Il y a des artistes qui expriment un monde bien à soi, intériorisé comme si on avait envie de créer un monde pour soi même; le Dieu artiste fait son apparition plus que jamais dans la vision artistique; encore une fois on s'approche de la tendance de la société où on cherche un monde fait sur mesure avec un avenir flou et désastreux, pour l'environnement et la qualité de vie.

L'art ballottée dans cette globalisation, comme dans une tempête, essaie tant bien que mal de faire passer le message pas très compréhensible en ce moment.

Dans 10 ans peut - être, cela aura toute une autre vision, car l'art n'échappe pas aux nouvelles technologies qui se développent à toute vitesse, comme si l'homme avait absolument besoin d'agrandir ses capacité physiques et intellectuelles où la possibilité de dominer s'ouvrait à tout en chacun selon la force et l'agressivité exprimée. D'autres part la religion fait son apparition avec plus d'engagement et l'art peut-être trouvera encore son positionnement créateur de nouvelles idées de masse partout dans la planète et au centre de cette mondialisation

José Mangano