La déesse du désert !
LE 01/02/09
Cette nuit, la déesse du désert m'est apparue
Avec grâce, elle s'amena vers moi
J'étais frappée de surprise, de foudroiement
La déesse, elle-même
Etait là, en colère
Me tira de ma rêverie
M'obligea à la voir et à l'écouter
J'ai ouvert mes yeux
Bonté divine, c'était grand -mère
Que j'ai eu dans ma peau toute la vie.
Oh grand- mère la noble du désert !
Je ne t'ai jamais connue
Mais ton histoire était mienne
Toute petite, je buvais
Tout ce qu'on racontait sur toi.
Quand je regardais ta photo
Je m'imaginais en toi
Avec tes beaux yeux noirs
Chargés d'amour
De liberté de vœux et de rêves
Tes longs cheveux noirs,
T'enveloppent de mystère.
Sans te connaitre, tu étais dans ma peau
Par quelle force tu m'habitais
Je ne le sais pas,
Tu étais dans mes gènes,
Ta tristesse, tes rêves
Ton envie de s'évader
J'en étais la seule héritière.
De grâce, parle-moi de toi
Maintenant que tu viens me voire
Tous les contes me nourrissaient
Tout ce que t'as fais
Je jubilais toujours en l'écoutant
Avoir le courage de s'envoler
De briser le silence
Des lois et des règles de la communauté
Allant vers une vie de l'inconnu
Laissant derrière toi,
La noblesse et la richesse
En volant vers ta liberté
Tu étais consciente du danger .
Dis-moi-toi ! Femme courage
Femme amour, femme rêve,
D'une société qui avilit les femmes
Comment t'as pu t'évader de tout cela
Comment t'as pu te sauver de la garde
De tous tes bourreaux
Est-ce la chance ? Est-ce la force de tes rêves ?
Tu es mon emblème, mon model
Ton histoire me fascine,
Je suis tes traces, tes pas
Je ne veux pas succomber
A mes rêves comme toi
Je t'ai en moi, au noyau de mes gènes
Je poursuis notre histoire
Toi et moi en force
Le rêve l'emportera
Je refuse ta mort
Ta mort de déception
La désillusion t'as tué
En réalisant que t'as cru à tout
Ta rêverie t'a emporté en volupté
Ta mort était majestueuse
Tu t'es parée de beaux apparats
Comme une déesse
T'as accueilli la mort
Avec élégance comme il se doit,
Avec paix, tu l'as enlacée
On t'a trouvée comme une mariée
Élégamment habillée
Dans ton fauteuil, l'œil brillant
Le corps encore chaud
C'est comme si tu rêvais, tu méditais.
Ton passage sur cette terre,
M'a beaucoup touché
A beaucoup influencé le cours de ma vie.
Je sais, tu es furieuse,
T'as peur que j'empreinte les mêmes sentiers,
Les mêmes déceptions,
T'as peur que je finisse comme toi.
Dors en paix , ta mort est noble
Je te chéris encore plus,
Tu grandis chaque jour dans mon cœur,
Ton histoire m'a mi sur la bonne voie
Ne t'inquiètes pas je cherche la fin
Qui convient à toi, à moi,
Qui soit l'aboutissement de nos rêves
Dans la mêlée de nos vies,
Dans la croisée de nos gènes
De nos mondes, de nos rives.
Je sais, tu veilleras sur moi
Tu seras mon puits de force et de courage
Me protégeant de mes rêves,
Ma lumière qui m'éclaire mon tunnel
Et me ramène à la raison.
ASSIA
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Style : Poème | Par ASSIA | Voir tous ses textes | Visite : 1037
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Commentaires :
pseudo : PHIL
OUH ! QUEL POEME!TU TRAVAILLE BEAUCOUP LA NUIT.QUAND TE REPOSE TU.MAGNIFIQUE HOMMAGE.
pseudo : ASSIA
JE ME REPOSE JAMAIS , JE VOLE UNE HEURE DE SOMMEIL PAR CI UNE HEURE PAR LA .MERCI PHIL
pseudo : Fabrice
Sois en honorée ASSIA ta grand mére te regarde et te lis, elle est fiére de toi de ce que tu es devenue, tu la vénere en écrivant.
pseudo : ASSIA
oui ma grand mere que j'ai jamais vu mais que j'ai tout le temps rêvé d'elle , une femme trés avantgardiste pour son époque ,qui vit toujours en moi . Je lui dois ma vie, je lui dois ma sensibilité et ma rêverie.merci
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