Il arrive parfois,
Que même, les coins d'ombre,
Recèlent de ces secrets,
A faire pâlir un saint.
Sous ce petit caillou,
A l'arrondi peu sûr,
Se cache un univers,
A la fin de sa vie.
J'entends des petits bruits,
Des accords de musique,
Qui filent comme des veinules,
Sous le sable brûlant.
Les arbres ont enfoncé,
Pour rechercher de l'eau,
Leurs mouvantes racines,
Au centre de la Terre.
L'air qui s'est raréfié,
Ne soutient plus les ailes,
Des oiseaux qui s'écrasent,
Sur les crêtes acérées.
Les hommes ont disparu,
Des espèces nouvelles,
Apparaissent rampantes
Et créent de nouveaux dieux.
Le soleil est géant,
Le vent devient muet,
Depuis longtemps déjà,
On ignore les nuages.
La folie envolée,
C'est l'aube d'un nouvel âge.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 369
Coup de cœur : 7 / Technique : 6
Commentaires :
pseudo : monalisa
QUEL HYMNE D'AMOUR POUR CE DEMAIN D'UNE NATURE ENCHANTRESSE. UN DÉSIR D'UNE NOUVELLE VIE MAGNIFIQUEMENT MIS EN MOTS.
pseudo : deborah58
Un poème superbe... Bravo !
pseudo : Brestine
Un très beau poème...
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