Battements d'ailes et courants d'air ; la porte claque.
J'ai tant donné voire sacrifié pour ce jardin
Dont je rêvais. J'en regardais la grille dorée
Et j'ai fouillé partout pour en trouver la clef.
Lorsque j'avance, tu recules ; toi, ingrate
Et hautaine, car rassasiée de boire mon sang
Tu défaits le nœud par lequel tu me tenais
Au-dessus du vide, du désarroi, de l'ennui.
Voici alors ton nom effacé par mes larmes
J'espérais, fatiguée de t'avoir désirée,
Qu'en ton puits je pourrais venir me ressourcer :
Dans mon âme si vide règne un tel vacarme !
Où aller et que faire si ce n'est te servir ?
Car il n'y a que pour toi que je saurais pâtir
Te quitter et changer, loin de toi me fait peur
Puisque aujourd'hui j'ai remercié mes anciens leurres.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par Animique | Voir tous ses textes | Visite : 1325
Coup de cœur : 10 / Technique : 8
Commentaires :
Nombre de visites : 4284