Dans ce vase clos où foisonne invisible
Une tendre moisissure
Aux ramures d'argent
Cristal unique et verre
Triste dans ses vergetures
Au rebord crénelé
Arraché à la lame pleureuse
D'une écaille chancelante.
Dans ce vase clos où foisonne invisible
L'ardeur perdue de mes vingt ans
A la base ce cercle
Gisant et dur
Trois pleurs perdus et racontés
Pour permettre étrange obscur
Le développement suranné
D'une jouissance abandonnée.
Seul je regarde à travers les écailles
Cette tendresse qui n'en finit pas.
Aurais-je permis au bâton souverain
Ses saccades insensées
Prothèse de ta main
Fléau de ma pensée
Si le courroux de ton sourire
M'avait quitté.
Accepter désormais la trace dominante
D'une folie
Recueil de tes pleurs
Tombeau de mes désirs.
Je n'ai vécu que l'instant de l'amour accepté
Et je suis mort de ton refus.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 664
Coup de cœur : 8 / Technique : 6
Commentaires :
Nombre de visites : 53995