Enfant de la cité par kathleen vrindts
Enfant de la cité
Dans la cité le feu couve
Tout doucement on sent que tout bouge
Des incidents se multiplient
Certains jeunes supplient
Il ne faut pas que cela recommence
Mais les accusations sont là
C'est lui le voleur de magasins
Celui qui commet des larçins
C'est lui l'assassin
Non monsieur, je vous le jure
Il n'a rien fait
Il était avec un copain
Ils n'en n'ont cure
Il en ramasse plein le figure
Pourquoi ne le croit-on pas
Parce qu'il vit là-bas ?
On ne lui a pas donné le choix
Il est comme un chien aux abois
Enfant de la cité
Ecoutez moi, oui j'ai volé, saccagé
Mais je n'ai pas tué
Il ne faut pas me laisser
C'est vrai monsieur, je passais par là
On ne m' écoute pas
Je suis arabe, de la cité là-bas
Mais je vous jure que ce n'est pas moi
Un coup, un seul
La vie est partie
Il est mort
Donner plus que de l'espoir à toute cette jeunesse
Kathleen Vrindts
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Style : Poème | Par kathleen vrindts | Voir tous ses textes | Visite : 732
Coup de cœur : 8 / Technique : 6
Commentaires :
pseudo : scribio
texte trés émouvant, il ne faut pas,c'est vrai, faire un tout de ces jeunes, une poignée seulement suffit à tout faire dégénérer, les autres veulent d'en sortir.
pseudo : tcharlie120
Beau poème sur l'injustice qu'ont droit les jeunes de la cité qui ne sont pas tous des délinquants merci.
pseudo : PHIL
D ACCORD AVEC TOI JE SUIS UN ENFANT DES CITES.MEME SI DE MON TEMPS C ETAIT UN PEU DIFFERENT.POURTANT EXISTAIT LE REJET DES GENS BIEN COMME IL FAUT.LA MEILLEUR DES REPLIQUES ET DE PROUVER QUE L ON EST CAPABLE DE DONNER UN SENS A SA VIE.C EST CE QUE JE SOUHAITE A CES JEUNES.
pseudo : volatile
Texte beau et fort, qui dénonce la bêtise, l'injustice et les difficultés pour s'en sortir. Bravo.
pseudo : ciloum
beaucoup de préjugés, de découragement, et quelques figures désagréables qui masquent malheureusement des cités remplies de personnes intéressantes là comme ailleurs; mais qui ont souvent de grandes barrières à sauter pour y arriver (socialement)
