Ce fut l'extraordinaire dans un gris quotidien.
Des lambeaux d'infortune traînant dans les coins sombres,
Un soleil pâlissant,
Un pavé,
Un feu éteint,
Et la brusque résurrection.
Les marches de chair pour l'accession au trône.
A la place découverte et noircie,
D'ombres feuillues, de lentes fentes sombres,
Qui appelaient, suaves, le suaire bavant.
Ce fut l'extraordinaire dans un gris quotidien,
La douce renaissance pour la belle chair blanche,
De dentelles, d'étrangetés, ornée.
Le mouvement latent du désir qui sommeille,
Le suaire comme un lierre dégoulinant.
Dernier sursaut du cadavre endormi,
Dernière chose projetée,
Comme essence divine de la vie.
Entre les chairs blanches et le voile noir,
S'étend comme un crépuscule,
D'ocre résurrection
Et d'attente naissante enfantine.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 714
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