Amassées une à une
Et parfois à plusieurs
Ces misères trottant
Dans l'ombre sans regard
Imaginent à regret
Le jour de pénurie...
Jadis c'était foison,
Aujourd'hui , mer vide,
Mer inerte, mer triste
Au fond désespérant
Dépourvu de chaleur.
Le regard accroché
Se décroche.
Plus rien ne reste.
Même les fœtus
Ont déserté le nid.
Dans ce monde asséché
Par l'ennui
Il ne reste que dérobades,
Masques dérisoires
Rejetés dans l'oubli.
Jadis j'étais un chêne,
Maintenant qu'une branche
Attenante à l'enfer.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 647
Coup de cœur : 7 / Technique : 6
Commentaires :
pseudo : obsidienne
c'est un vrai plaisir de s'abîmer avec toi dans l'humanité mourante
pseudo : scribio
Descente aux enfers trés joliement décrite, mais tant qu'il y a une branche, il y a de l'éspoir.
Nombre de visites : 54044