paradoxes par obsidienne
paradoxes
Quand je lis dans tes yeux
que nous nous aimerons longtemps,
quand je sens sur ta peau
la douceur des images que nous offre l'avenir,
quand je suis submergé par le vent plein d'espoir
et de beau temps de tes mots,
toutes les peurs s'évanouissent,
celles dont on a besoin pour survivre,
celles qui nous empêchent de vivre,
celles qui composent la trame de nos discours
et celles que nous échangeons
dans le creux douillet de nos papouilles.
Et l'horizon clos de notre chambre
se colore insensiblement comme une laque de soleil.
Notre chaleur éclaire les murs qui s'ouvrent
comme une boîte à cadeaux
et la pureté du ciel nouveau vient nimber
ce délicieux sentiment aérien et tellement fort.
Un soupçon de liberté vient enchaîner nos projets
et nous voguons,
en écartant nos voiles pour connaître notre destination.
Quelle tristesse de découvrir ce bonheur si tard
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Style : Poème | Par obsidienne | Voir tous ses textes | Visite : 760
Coup de cœur : 8 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : monalisa
OBSIDIENNE CES PARADOXES SONT POÉTISÉS GRACIEUSEMENT AVEC DES IMAGES MAGIQUES ET SI BELLES. LA VIE EST FAÎTES D'EUX QUI NOUS ÉNIGME LE COEUR MAIS NOUS DONNE AUSSI DU BONHEUR.
pseudo : scribio
Obsidienne ton poême est tendrement délicieux, on s'envolent, mais, il n'est jamais trop tard pour un bonheur comme celui-là.
pseudo : Brestine
J'enlèverais volontiers ton dernier vers... Il signifie des choses mais je crois que ce paradoxe est plus une impression qu'une réalité. Comme le dit Scribio, il n'est jamais trop tard ; je crois que la vie est toujours devant soi et le présent que tu décris est tellement fort qu'il mérite, je crois, plus d'attention que la fuite du temps. Je crois qu'on a cette faculté d'étaler le présent, d'en faire quelque chose de durable, en le vivant à fond. Et puis, surtout, mais ça tu le sais car ça apparaît dans certains de tes textes, on ne serait pas aujourd'hui ce que nous sommes si nous n'étions pas passé par tout ce qu'on a vécu... Alors oublie donc la tristesse, cher ami, et vis cette belle poésie que tu vis. C'est sympa aussi de te lire sous cette forme, versifiée.
pseudo : Cécile Césaire-Lanoix
Ton poème est exquis. Il nous invite au rêve, au voyage... Mais la fin est toutefois un peu triste. J'aurais préféré cette fin : quelle joie d'avoir pu découvrir ce bonheur assez tôt! Mais c'est l'âme d'un romantique qui s'exprime ici, et je me dois d'accepter et de respecter son ressenti.
pseudo : PHIL
MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS.PENSES A TA CHANCE
pseudo : alkidi
quel bonheur de découvrir ce bonheur si tôt....
pseudo : alkidi
oupsss...quelle joie de découvrir ce bonheur si tôt , c'est mieux sans répétition !!!
pseudo : Blanche Plume
Encore un très beau texte, obsidienne ! Tu sais que c'est une chance merveilleuse, que certains ne connaissent jamais...
