Un jour, munie de mon âme mobile,
je pris le train, quittant pour de bon ,ma ville
avec en moi, ce désir ardent
de partir sans dire "adieu" ni "pardon".
C'était un de mes rêves flottants
qui germait en moi depuis longtemps.
Sur le chemin du départ
j'entendais des voix ,des cris de toutes parts
ces huées disaient:"Vas-t-en, Pars...
on ne veut plus te revoir!!"
Quelle réalité amère, je restais plantée dans les airs
à me demander ,"qu'ai-je fait, que faire?"
comment, suis-je arrivée, par être
de mes proches, priée de disparaître ?
Je croyais dur comme fer,qu'ils allaient me pardonner
,me demander de leur pardonner,
je croyais encore et encore ,qu'ils allaient me retenir
Hélas!ils ont continué à me dire de ne plus revenir.
je repris mon chemin le vague à l'âme !
je sentais en moi l'extinction de toute mes ardeurs, de toutes mes flammes,
je redevenais cette créature dénigrée ,calomniée, cette femme
qu'on ignore à tout va, qu'on fait souffrir sans état d'âme.
je fis vite aussi, de quitter cette contrée
plus loin je partais ,mieux je me porterai,
et plus je m'éloignais de ces lieux
le souvenir de ces êtres me survit peu.
Aprés bien des années, je compris enfin
que ma trace était légère et bien vite effacée,
que moi seule de ces souffrances aime bien garder la pensée.
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Style : Poème | Par hadjer | Voir tous ses textes | Visite : 883
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Commentaires :
pseudo : monalisa
HADJER OCCUPE TOI BIEN DE TOI ET N'ÉCOUTE PAS CEUX QUI DÉNIGRE A LONGUEUR DE TEMPS . TU ES UN ÊTRE RARE ET PRÉCIEUSE. N'OUBLIE JAMAIS QUE C'EST LE DIVIN QUI TIENT TOUTE CHOSE DANS SES MAINS ET QUI A TOUT POUVOIR SUR TERRE ET DANS LES CIEUX ALORS QUI SOMMES NOUS POUR JUGER DÉNIGRER CRITIQUER LE PROCHAIN "RIEN" SACHONS AIMER LA DIFFÉRENCE DANS LE RESPECT DE LA VIE.
pseudo : PHIL
VIT TA VIE.OUBLIES LES CALOMNIES. LES RUMEURS.FORCE EST DE CONSTATER QUE LES CONS SE REPRODUISENT PLUS VITE QUE LES BONS
pseudo : obsidienne
un rêve flottant qui germe, une racine qu'on emporte avec soi. Quel poème !
pseudo : volatile
Belle leçon à méditer.
pseudo : Najah hamid
Tu te croyais dur comme fer, Tu te croyais qu'ils allaient te pardonner…, Tu te croyais te demander de leur pardonner, tu croyais…tu supposais…que le jour, ou tu as pris le train, quittant pour de bon, ta ville Avec en toi, ce désir ardent De partir sans dire "adieu" ni "pardon".C'était un de tes rêves flottants Qui germait en toi depuis longtemps. Ne pas dire adieu et ne pas dire pardon..POURQUOI ? Ne pas dire adieu ni pardon ? Qu’est ce que tu as fais au juste ? Pourquoi tes proches, te demandes de disparaître ? C'était pourtant un de tes rêves flottants Qui germait en toi depuis longtemps. Quittant pour de bon, ta ville Avec en toi, ce désir ardent De partir sans dire "adieu" ni "pardon" Quelle réalité amère.. Tu croyais encore et encore, qu’ils allaient te retenir…Hélas! Ils ont continué à te dire de ne plus revenir.. Tu te croyais dur comme fer.. plus loin tu partais, mieux tu te porterai, et plus tu t'éloignais de ces lieux..Le souvenir de ces êtres te survit peu…Après bien des années, tu as compris enfin …mais pourquoi tout cela…et pourquoi ce PARDON ? Et pourquoi cette décision ? POURQUOI ce un de tes rêves flottants Qui germait en toi depuis longtemps. Quittant pour de bon, ta ville Avec en toi, ce désir ardent De partir sans dire "adieu" ni "pardon" pourquoi toi seule de ces souffrances aime bien garder la pensée. Très beau texte qui donne a réfléchir…texte d une importance sans égale. TEXTE qui pousse à réfléchir… TEXTE QUI INTERROGE… texte qui questionne …j ai aimé ce beau texte à presque comme tous tes textes…bravo hadjer ….moins de souffrances sans état d'âme.
pseudo : milopat
hadjer je te souhaites d y revenir mais invitee parmi les tiens
pseudo : hadjer
Merci! milopat.
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