Le cirque a déplié son chapiteau géant,
Il flotte dans la ville un petit air de fête.
On rôde aux alentours pour y voir quelque bête :
Une autruche, un lama, peut-être un éléphant.
Un haut parleur diffuse un refrain entraînant
Et la morosité s'envole de nos têtes ;
Le quotidien d'un coup se revêt de paillettes
Et chacun dans son coin redevient un enfant.
Enfin s'en vient le soir de grande effervescence
Où s'installe un public trépignant d'impatience.
Quand s'éclaire la piste s'éteint le brouhaha.
Chacun retient son souffle et vibre ou s'émerveille.
Quand arrivent les clowns, le temps se met en veille :
Jeunes ou vieux les yeux brillent d'un même éclat.
Claudie Becques (29/01/09)
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Style : Poème | Par Claudie Becques | Voir tous ses textes | Visite : 781
Coup de cœur : 9 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : monalisa
QUEL BONHEUR POUR MOI D'AVOIR LUE CE TEXTE ENJOUEUR HEUREUX ET PLEIN DE BONHEUR MERCI CLAUDIE. LE CIRQUE ME RAPPELLE MON ENFANCE CES MOMENTS DE SOURIRE DE DÉCOUVERTE D'ANIMAUX PLUS BEAU LES UNS QUE LES AUTRES. INSTANT DE VIE .
pseudo : PHIL
MERCI POUR LA GRANDE FAMILLE DU CIRQUE.CETTE INSTITUTION BIEN MENACEE.POURTANT QUEL SPECTACLE. AMITIES
pseudo : obsidienne
j'entends le son nasillard des haut-parleurs, c'est chouette
pseudo : Cécile Césaire-Lanoix
L'univers magique du cirque est très bien narré ici. Félicitations!
pseudo : Claudie Becques
Merci à vous Monalisa, Phil, Obsidienne et Cécile d'avoir su conserver votre âme d'enfant. Merci également pour les grands artistes que sont les gens du cirque. Amicalement. Clo