Je vous écris d'un petit coin de France
jusqu'à présent préservé de ces souffrances.
Où ce matin j'ai eu le soleil se lever
sur les monts enneigés.
Vous qui souffrez dans votre chair et votre coeur,
vous qui avez tout perdu en quelques heures.
Vous qui pleurez un être aimé;
car la tempête a tué.
Je vous écris d'un petit coin de France
et c'est à vous que je pense,
en regardant le soleil se coucher
sur les monts enneigés.
Et je mesure ma chance
de ne point connaître ces souffrances.
28-01-2009
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Style : Poème | Par scribio | Voir tous ses textes | Visite : 445
Coup de cœur : 8 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : monalisa
MERCI SCRIBIO DE PENSER A EUX QUI ONT TOUT PERDU. TON POÈME EST BEAU DE RESPECT DE VÉRITÉ ET DE COMPRÉHENSION ENVERS CEUX QUI SOUFFRENT. TU ES UN ANGE QUI ILLUMINE LEUR CIEL DE TES MOTS.
pseudo : PHIL
BRAVO POUR CE POEME EN HOMMAGE AUX VICTIMES DE LA TEMPETE.
pseudo : scribio
Phil et Monalisa, je vous remercie beaucoup.
pseudo : Majdouline
Toutes mes félicitations pour ce poème, il est plein de vérité et de sentiments, c'est vrai qu'il parle de ceux qui ont tout perdu en tempête mais il me fait penser aussi aux victimes des guerres. Bravo !
pseudo : Cécile Césaire-Lanoix
Magnifique carte postale pleine d'humanité. Merci à toi.
pseudo : scribio
Merci à vous tous.
pseudo : kathleen vrindts
c'est très beau ce que vous écrivez, cela m'a plu
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