Ma chute, version originale, écrite par moi!
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Le suicide mene en enfer.
J'étais au sommet du plus haut immeuble du pays. Un immeuble que je peux voir de ma fenètre. Mes cheveux tourbillonnaient dans le vent déchaîné. Mes larmes étaient balaiyées de mes joues avant même qu'elles n'aient pues se poser sur mes lèvres. Je tremble de tout mon être pendant que mes pensés se mélangent dans ma tête surchargée d'émotions. Pour la première fois dans ma courte vie, je n'en peux plus. C'en est trop.
La guerre dans ce monde malade m'écrase les côtes, m'empêchant presque de respirer. Mon coeur souffre le martyre quand mes yeux se posent sur ces visages ravagés par la torture, la plupart étant des enfants. Mon ventre se déchire devant ces tueurs sans pitié qui détruisent La création de Dieu à coups de couteau et de fusils. Je lutte pour survivre chaque jour de ma misérable vie et j'en suis épuisée. La vie m'épuise. L'amour de ma vie, ma raison de me battre, est mort hier dans mes bras, assassiné.
Alors je saute.
Plus rien ne me retient ici. Plus aucun espoir. Plus aucune joie. Mon âme est morte et j'ai décidée d'en finir avec mon corps devenu immensément encombrant. Je sens mes pieds se séparés du ciment dont est fait cette tours monstrueusement haute et je ferme les yeux. Mon corps dégringole et plus aucun de mes sens ne répondent. Je n'ai pas peur, mais je ne puis empêcher ma vie ingrate de défiler rageusement derrière mes yeux clôts. Mon coeur se balance dans ma poitrine au fil des images.
Je tombe.
Je revois mes années à l'école, toutes les merveilles que j'ai vécues. Ma rencontre avec Philippe et Tom. Leur amitié si bonne et tellement précieuse.
Je tombe.
Je revois toutes les épreuves qu'on à tous les trois traversés. Les combats que l'on à menés, les victoires et les défaites. Mon coeur se serre encore plus quand je revois Philippe qui souffre tellement acause d'une blessure causée par un de nos nombreux enemis. Je revois tous ces moments de joie et de tendresse entre nous trois, dans le petit chalet que l'on avait loué, je regrette de ne pas en avoir profité d'avantage.
Je tombe.
Je revois les morts de Alex, Daniel, Stéphane, mes parents, Fred, Marc, Julie et tous ceux à qui je tenais. Mon coeur se déchire encore plus.
Ma descente vers le sol me semble interminable, Je tombe au ralentit.
Je revois notre dernier combats, notre dernière quête, Philippe qui nous quitte et la peine qui m'envahis. Encore. Je revois notre échec face à aux bandits. La mort de Tom. La mort de Philippe. Et pire, ma survie. Ma stupide survie, indécente et cruelle. Ils ont tués mes amis, les gens que j'aime, mais ils m'ont épargnée. Les salauds! Comme j'aurais voulu partir avec Philippe. Mais me voilà qui tombe, seule. Je sens la paix arriver à mesure que je descend.
Le vent file plus rapidement que jamais, sifflant des mots doux à mes oreilles,comme si il voulait m'endormir pour toujours, m'apaiser. Et un autre souvenir vint. Celui que je redoute le plus au monde. Je le revois, l'homme que j'ai aimé après la mort de Philippe. Victor. Toutes les nuits où l'on à fait l'amour me revinrent à l'esprit. Tout l'amour que ce monde froid à perdu se trouvait dans ces nuits, dans nos caresses et nos baisers. Il était la seule chose capable d'aimer qui me restait. J'ai aimé Victor, presque autant que j'ai aimé Philippe. Et voilà qu'une fois de plus je perdais quelqu'un.
Victor agonisait dans mes bras. Mes larmes, mes rivières de larmes, glissaient sur son front pendant qu'il mourrait. Je le revoit me dire qu'il m'aime et que tout ira bien. Et je revois ses yeux perdre l'éclat de vie qui y brillait si fortement quelques seconde plus tôt.
Je me met à crier.
Je tombe et je cris de détresse, presque de folie, plus fort que jamais.
Ma chute arrive à sa fin. plus que quelques mètres me séparent du sol, si dur qu'il semble être. Enfin je vais être débarrassée de ses souvenirs qui me hantent à chaque seconde de mon existence. Enfin je vais retrouver les gens que j'aime, en haut. Je me promet de les serrer dans mes bras et de ne plus jamais quitter cette étreinte.
Le sol approche.
J'entend les cris horrifiés des pauvres gens dans la rue quand ils me voient arriver. Comme je les plains de devoir rester dans ce monde dégueulasse. Je ris presque d'eux.
Il ne me reste plus que quelques secondes à vivre. Je place mes mains devant mon visage et je pris à une vitesse que je croyais ne pas exister.
Mon corps frappe le sol. Je sens mes os se briser partout en moi, mon coeur éclate et je m'endors. Je ne me réveillerai plus.
Je me réveille.
Je suis étendue sur mon lit. Tout mon être est affreusement douloureux. Je hurle de douleur. Je me lève et j'entend des rires. Serais-je au Paradis? Je m'approche de la fenètre et regarde à l'endroit où je me suis écrasée. Je suis là, en sang, décapittée par la force de l'impacte. Des gens s'affolent autour de mon corps inconscient, inanimé, inutile désormais. Je ne comprend pas. Qu'est-ce que je fais encore ici?
J'entend un autre rire derrière moi. Un rire sadique et à donner des frissons dans le dos. Je me retourne et ce que je vois me fige d'horreur. Le Diable. Dans les livres fantastiques, on raconte que le Diable est indescriptible. C'est vrai. Je fais un pas en arrière et je failli vomir en sentant l'abominable odeur de souffre qui se dégage de lui.
-Où suis-je, demandais-je, apeurée et découragée.
-Chérie, me dit le Diable, le suicide mene en enfer. Bienvenue sur Terre!
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Commentaires :
pseudo : mom hi hi
ma chérie j ai beaucoup aimé celui ci et ouf quelle imagination je te trouve tres bonne je t embrasse ho et en passan j ai eu le tempd d en lire quelques uns j aime by xxxxxxxxxxxxx
pseudo : Motus
.. ^_^ et bien merci maman... Je t'aime!
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