La feuille qui bouge
Et qui ne veut plus partir
De l'arbre creux déraciné
Etranges végétaux longs et maigres
Barrière jadis vivante
Sur un désert
Aujourd'hui absolu
Là-bas on se réjouit
Plus de fumée,
Plus de boue
Plus de cendres
Plus d'usines
Plus d'ordures
C'est la fête
Ils sont heureux les cafards malhabiles
Et se complaisent
Sur les cadavres dégradés
Des hommes fabricants de papier et d'odeurs
Dans la masse mouvante des dos noirs
Ils n'ont pas vu le jeune cafard
Qui élabore lentement dans son cerveau
Le plan d'une usine de conserves
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 708
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