Avant propos : Ce texte ironique découle de l'autorité soudaine de ma mère, ayant décrété que ma soeur et moi n'étions pas assez cultivées et ne travaillions pas assez. Elle nous ordonna alors de regarder le téléfilm "Voltaire et l'affaire Calas" diffusé sur ARTE le 23/01/09 et nous devions ensuite résumer de A à Z les points importants de cette affaire. Pour comprendre l'intégralité de mon texte, je rajouterais que notre mère nous soutenait que Callas s'écrivait avec 2 "l".

Un père de famille prénommé Jean Calas décéda en France, au XVIIIème siècle. En effet, il était injustement accusé du meurtre de son fils Marc-Antoine. Pour comprendre la stupidité de cette accusation, il faut revenir quelques décennies dans le passé, lors de la tendre enfance du petit Jean. Cet enfant eut une enfance facile : sa mère était juste et dépourvue de paranoïa. Elle était tout sauf obsessionnelle. L'envie d'exercer son autorité ne lui montait pas à la tête, si bien que le petit Jean était ainsi devenu un être incapable de tuer son propre fils. Cependant, le sort réserva à "l'homme dont le nom ne comporte qu'un seul L" un destin tragique : il fut condamné au supplice de la roue, puis executé en 1762 (étranglé puis brûlé plus exactement). C'est alors qu'intervint Voltaire (souvent appelé par son pseudonyme "le fouineur") qui réussit à prouver cette erreur judiciaire : en effet le fils Calllllas (j'espère ne pas m'être trompée quant au nombre de L) s'était tout bonnement pendu et son père ne l'avait en aucun cas assassiné pour une histoire de religion. L'affaire Calas devint un exemple de l'intolérance et de la persécution catholique à l'égard des protestants mais devint également un exemple pour toutes les mères voulant élever leurs enfant aussi bien que la mère du défunt Calou...