Ce voile de brume doucement dissipé,

découvre encore deux coeurs déchirés,

doucement, tendrement, des mains rapprochées,

qu'une vierge pudeur empeche de se toucher,

attendent le moment béni de se caresser,

cette audace est encore refoulée,

nous apprenons encore à nous retrouver,

dans mon coeur, cette enfant chérie est ancrée,

jamais oubliée, seulement pleurée,

malgré ce long temps passé,

jamais cette fleur ne s'est fanée,

elle était dans mon coeur, pétales étalées,

attendant de refleurir à ce jour qui nait,

confusion de sentiments, si mal exprimés,

par le coeur d'une mère éplorée.