Absente à moi, je suis sortie de lui.
Vidée de toute matérialité,
L'espace devient un nouvel aurore,
le temps le temple du désir évanoui.
Cette chair je l'ai anéanti, presque d'un soupir,
Trop pressante...
Je vis à présent dans un univers clos qui se joue des sens
Je me perds dans l'oubli.
Ce corps ne sait plus comment rire, comment pleurer
Il ne sait que crier depuis l'intérieur.
Scindée, je cherche une souche où déposer mes maux afin qu'ils me content l'autre Nuit.
L'ardente haine qui a rongé mes veines me poursuit,
Elle éteint ses feux à l'ombre de mon arbre coupé : mémoire cendrée de ma douleur.
Le ciel descend pour m'apprivoiser
L'écoute me charme, ouvrant de nouvelles frontières
J'atteins l'autre sens,
Dévoile un nouveau regard.
Lentement la peau retrouve le toucher.
Le corps explore mon esprit grâce à sa nouvelle lumière
Et tente de communier avec lui ;
Sage en guerre.
Il se sert tout contre lui.
L'union de l'âme et de la matière esquisse alors,
En les promettant,
Les fleurs d'un nouveau printemps.
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Style : Poème | Par emelinesara | Voir tous ses textes | Visite : 759
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Commentaires :
pseudo : PHIL
UNE RENAISSANCE EN QUELQUE SORTE
pseudo : monalisa
MERCI POUR TON GENTIL COMMENTAIRE. TON POÈME EST MAJESTUEUX PAR CES MOTS QUI NOUS EMMÈNE VERS LE RENOUVEAU. C'EST ÉCRIT DIVINEMENT BIEN.
pseudo : emelinesara
Merci pour vos coms' C'est effectivement l'histoire d'une seconde naissance ;-)
pseudo : BAMBE
Une belle histoire avec ses déboires et cet espoir qui renaît ... Un bon moment.
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