Qu'il y ait plus d'étoiles dans la mer
Que d'astres au firmament
Moins de poésie dans un vers, moins de talent
Que dans une rime involontaire
Que l'on préfère comprendre
Plutôt qu'imaginer
S'imaginer comprendre
Et se fondre à la foule
Pour devenir une ombre
Sacrifiant à la houle toute singularité
Qu'il faille même se tenir
A l'impossible auquel nul n'est tenu,
Passer pour fou
Pour rester innocent
Et rester innocent pour être ce que l'on est,
Souhaiter ce que l'on souhaite,
Rêver plus que l'on n'ose.
Et qu'il faille être infime
Pour vouloir être grand
Mortel, pour apprécier la vie
Vivant, pour s'espérer sublime
Moins raisonnable que sage,
Moins sage qu'irraisonné.
Tant que nul n'est prêt à mourir,
Qu'il y ait plus d'étoiles dans le ciel ou au fond de la mer,
Nul n'aimera jamais.
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Style : Poème | Par L. | Voir tous ses textes | Visite : 502
Coup de cœur : 9 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : Brestine
Mais avec une sensibilité comme la tienne, tu aimes forcément...la vie et les rêves qu'elle contient dans ses pores les plus superficiels, les plus profonds.
pseudo : scribio
Trés joli poême, tes mots sont merveilleusement bien choisis.
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