Aube
Un morceau de ciel rose au coin d'une fenêtre
C'est l'aube qui mûrit comme un ressentiment
Son écharpe retient le jour pressé de naître
Dont l'ébauche s'accroît irrésistiblement
L'oreiller de la nuit porte des marques bleues
Qui s'estompent Du peintre une aquarelle attend
Quelques coups de pinceau pour témoigner qu'il pleut
Dans ces ténèbres où frissonne aussi l'étang
Une chose ténue fragile s'interpose
Entre l'ombre et l'éclat du soleil impatient
Un fantôme nocturne avant de fuir compose
Le poème dicté par son double inconscient
Alors providentiel un oiseau se décide
A chanter pour cette aube hésitante qui meurt
Et renaît si souvent sous la fontaine acide
Des rayons que le ciel dispense avec humeur
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Style : Poème | Par quatrez | Voir tous ses textes | Visite : 696
Coup de cœur : 10 / Technique : 11
Commentaires :
pseudo : Brestine
L'aube, un instant que j'aime bien, moi aussi.
pseudo : PHIL
TRES JOLI POEME DANS LE THEME ET LA MAITRISE.
pseudo : monalisa
QUATREZ BIENVENUE. MAGNIFIQUE POÈME D'UNE AUBE MAJESTUEUSE. BRAVO!
pseudo : deborah58
J'aime beaucoup ton poème. Il est vraiment trés beau.
pseudo : scribio
bienvenue Quatrez, ton poême est beau comme une peinture.
pseudo : ciloum
bonsoir le crépuscule est passé, bonne aube pour demain
pseudo : gigi
superbe poème.
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