Par petits bouts mon amour est monté.
Des fils qui n'en faisaient qu'à leur tête
Ont accepté l'œuvre commune.
Quelques débris du temps passé
Ont décidé de rajeunir.
Le marais peu sûr a joué l'air pur.
La buée a admis comme amie la vapeur,
Etonnée elle se défit en mille volutes.
Les nuages regardaient tant qu'ils pouvaient.
Le vent les effrayait, la brise les brisait.
Les regards n'atteignaient plus leur cible.
Quelques parallèles se croisaient
Dans la brume.
Les sons si assassins assourdissaient la soif.
L'eau qui coulait remontait sa pente.
Crocs des crabes bavant sur les crochets
Des bouchers interdits par leur voisinage.
Les bons bavaient bruyant bien blêmes.
La cloche a clos le cloître de la clameur.
J'écoutais.
Je regardais.
Je sentais.
Je touchais...
Je bravais un à un tous les sens interdits.
ELLE me fit sourire et c'était un sous-rire
Un petit rire, un petit rien, un petit sein.
Sa voix a volé, vent de volonté.
Le mouvement de ses fesses à fesser
S'est affaissé dans la paresse.
J'ai compté :
Un espoir,
Deux espoirs,
Des espoirs,
Désespoirs...
L'espoir désespéré repéré ficelé.
Espoir Fagot desséché et brûlé.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 607
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Commentaires :
pseudo : hadjer
Quel magnifique poème ,trés profond . comme quoi l'être humain est démuni devant l'envoûtement et la prise qu'exerce l'"amour" sur lui. Poète83, permettez-moi d'interpréter ce poème ainsi ,cette interprétation me convient assez bien. Merci.
pseudo : poete83
Merci hadjer.
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