Il est des maux que le coeur ne peut exprimer, des vides que l'ont ne veux combler. La solitude peut être une amie, comme la mort une délivrance.
La vie n'est ni noire, ni blanche. Il y a beaucoup de gris, d'ombres sur le tableau. Il est des personnes qui luttent contre la vie, pour la vie elle même.
Les blessures sont parfois si profondes qu'elles vous transpercent de part en part. Elles rendent plus forte.
Je reviens d'un enfer, si léger soit-il. Je ne peux aller vers les gens, ce n'est pas un don qui m'a été accordé, mais j'ai hérité de la force, celle avec laquelle tu te relèves alors que l'on te croyais enterré.
L'important c'est d'affronter, d'avancer, même si cela parait impossible. Après la chute, si haute soit-elle, il n'y a pas la mort, mais la vie.
"Pleure en silence" tatouer sur mon coeur, je n'accepte pas mes larmes et les refoule sous la colère. C'est là ma manière de protéger mes sentiments.
Je me plais à croire que des jours meilleurs viendrons, je le ressens déjà. Mais ne suis-je pas utopiste dans l'âme?
Cela me mine, mais je ne peux m'empêcher d'être exigeante face à la vie. J'en veux plus, toujours plus...
Je me cache sous cette froideur apparente, prisonnière de ma peur.
Bercée par les drames, les univers sombres m'appellent. La joie me va bien, mais le pessimisme me rattrape.
J'écris pour dire ce que ma bouche ne saurait prononcer. Tel une thérapie, je me confie par la plume en quelques mots.
Le destin m'a couper les jambes. Je marche encore!
Il peut me couper les bras, je m'accrocherais et ramperais s'il le faut.