J'ai noué les cordages
Et sur le pont avant,
Je suis seul, je t'attends.
Je ne regarde pas,
Les si belles sirènes,
Que malgré moi, j'entends.
Les voiles battent dans le vent,
La brume devient si belle,
Les mouettes affamées
Ont quitté les gréements.
Le quai s'est éloigné,
Je le sais maintenant,
Que tu ne viendras pas.
L'eau épouse la quille
Et les clapotis bercent,
Les derniers soubresauts,
Des algues déchirées.
Je scrute encore les ombres,
Espérant dans le noir,
Revoir ta silhouette.
Elle s'est, jour après jour,
Lentement diluée.
Moi, je suis un navire
Et toi tu es un quai.
Il faut, que le destin,
Nous éloigne l'un de l'autre.
Le temps ne compte pas,
J'ai jeté la grande ancre,
Au fond de l'océan.
Et je suis un fantôme,
Dans la nuit, immobile,
Qui espère ta venue,
Toi le quai bondissant.
Ne crains rien, car je veille
Sur ces temps reculés,
Je suis la sentinelle.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 401
Coup de cœur : 15 / Technique : 11
Commentaires :
pseudo : obsidienne
vigie d'encre, c'est magnifique
pseudo : hadjer
Le plus grand obstacle à la vie est l'attente, à force d'éspérer tout le temps on perd du temps et on néglige le présent. trés beau poème de poete.
pseudo : scribio
trés joli poême, tu es un pôete poête83
pseudo : Brestine
J'adore te lire, mais si en plus tu brodes tes mots dans les motifs de la mer, alors là, je suis comblée...
pseudo : gigi
j'aime beaucoup, oui beaucoup ce poème sur l'attente.
pseudo :
Merci à tous pour vos commentaires.
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