L'écosse,le pays qui forme la partie nord de l'Angleterre,a de bien

étranges histoires à nous raconter.La légende du monstre du loch Ness,est l'une des

plus connue,mais certaines autres,toutes aussi mystérieuses,se rattachent a ce pays.

Banff,petite ville de l'est de l'écosse,baignée par la mer du nord,reçoit de temps à autres

d'étranges visiteurs.Tout d'abord,venant de « holy's hill »,lorsque l'orage gronde,

d'incompréhensibles murmures parviennent aux habitants du village.C'est ce qu'ils appellent « the wispering wind ».Cela ne leur apporte aucune terreur,mais cette sorte

de curiosité qu'ont certaines personnes,qui malgré tout, veulent savoir.Que veulent-ils

savoir?La provenance de ce vent soupirant.Certains disent qu'il s'agit du vent qui,en

s'engouffrant dans les infractuosités de la colline,modulerait cette curieuse symphonie.

Pour d'autres,ce serait les ames des sorciers qui auraient,soit disant,été brulés auprès de

cette colline des saints.D'autres vous diront que certains oiseaux sifffle cette méloppée en signe de mort de l'un d'entre eux.Mais,les anciens du village répètent inlassablement la

meme histoire:The ghost of banff's casttle ».

Cette demeure d'aspect sinistre « quoique si l'on se réfère à tous les

chateaux ecossais,ils sont tous plus ou moins sinistres »fut batie au douzième siècle par

un baron assez excentrique qui voulait tout d'abord,et suivant la tradition,que ce monu-

-ment soit bati sur une falaise qui n'aurait d accès qu'un chemin fort bien défendu,pen-

-dant les guerres que se livraient les seigneurs de l'époque.

Dans les immenses caves qui creusaient le roc sous cette demeure,le

baron avait imaginé et fait aménager une petite crypte pour les descendants de la noble

lignée.Cette crypte avait bien l'aspect de ce qu'elle était censée représenter.C'est à dire

une piece pouvant loger plusieurs cercueils.Des niches avaient été creusée à meme le roc.

Il ne manquait que les défunts.Attenant à ce petit »cimetière »une immense salle,meublée

d'une grande table et entourée de fauteuils à dossier montant.Comme tout écossais,le

baron était un fervent catholique et croyait à la résurèction.Cette immense salle à

manger était déstinée aux fantomes qui ne manqueraient pas de hanter le château,lor-

-sque celui-ci aurait une histoire à conter.Sur l'un des murs se dressait une croix de

bois surmontant un vaste autel,ou le baron se faisait dire la messe par le prètre qui était,

tout comme le personnel et le médecin,attaché à la famille.Cet homme,fort bel homme,

était un célibataire d'une trentaine d'années,ne songeant en aucune façon à prendre une épouse.Mais,désirant ardemment un fils,il prit une femme pour assurer se descendance.

Celle-ci était une demoiselle de bonne famille du comté voisin.Elle lui donna un fils.Donc

la succésion fut assurée.Lorsque le petit eut atteint l'age approchant les six ans,sa mére

tomba « accidentellement »du chemin de ronde du château.D'après certaines gens,le

baron avait aidé le dèstin.Satisfait d'avoir un fils et n'éprouvant plus le besoins d'avoir

une femme à ses cotés,il aurait poussé son épouse dans le vide.Cette chute de quatre

vingts mètres avait complètement disloquée le corps de cette malheureuse.La crypte

recevait une invitée.Elle était morte à l'age de vingt-cinq ans.On raconte qu'elle est

tombée par une nuit d'orage.Les années passèrent et de père en fils,la crypte se remplie

de défunts.Tous descendants du baron.Ce fut au dix septième siècle que les habitants

de banff entendirent pour la première fois le »whispering wind ».Ils se demandèrent

l'origine de celui-ci.Les gens pensent que ce serait depuis que les troupes d'Olivier

Cromwell auraient pillés le château,et en ayant profané la crypte.Olivier Cromwell,l'-

-homme qui fit décapiter le roi Charles Ier en 1649 sur la place publique.Celui-ci devint

protécteur de l'Angleterre,il n'y resta que cinq ans.Pour la suite de l'histoire,n'oublions

pas que Charles Ier était de souche écossaise et que par conséquent,bien des écossais

ont du se retourner dans leurs tombes lorsqu'il fut décapité à Whitehall.Quoique tous les

écossais ne se sentissent pas conçèrné,car ce sont eux qui ont trahi leur monarque.

Presque tous les habitants furent éxécutés par les hommes de Cromwell,sauf un des arrières petits fils du baron qui parvint à s'échapper.Il revint à l'age de vingt et un ans

et fonda une familleLa charmante épouse de souche anglaise lui donna deux fils,deux

superbes jumeaux.C'est quelques années plus tard,lorsqu'elle atteignit les vingt cinq ans

qu'elle tomba elle aussi du sommet du sinistre château.Dans la meme nuit,le terrible vent

soupirant éxala sa seconde plainte.Comment était tombée la malheuseuse?Encore un

mystère!Elle se trouvait seule sur le chemin de ronde,l'orage commençait à monter.C'est

peut-etre la raison,à moins que ce ne soit les mystérieux fantomes de « Banff's casttle »?

Les habitants du village,les vieux surtout,se transmettent de bouches à oreilles,que

certains d'entre-eux auraient apèrçus alors que la nuit était tombée,d'étranges

procéssions d'ames défuntes sur les remparts.Ce ne sont peut-etre que des histoires!

Toujours est-il que deux femmes avaient chutées du haut de ces memes remparts!

Etait-ce la première victime qui revenait?C'est une question qui restera posée à jamais.

Le château resta inhabité jusqu'après la guerre 39-45.C'est en 46 qu'un certain Monsieur

Kenneth More,se disant descendant du baron,s'installa dans ce lieu.Cet homme,brillant

psychologue de son époque,y amena son épouse et ses deux enfants.Alistair,un charmant

bambin de sept ans et sa soeur Margret déjà toute jeune fille allant allègrement sur ses

douze printemps.Ils aménagèrent le chateau et en firent une demeure plus qu'habitable

Pourtant,madame Kenneth More ne s'y plaisait pas.Elle était au courant des bruits qui venaient du village et cela n'était pas fait pour la rassurer.Cette batisse qui avait vu tant

d'horrible chose,la faisait frissonner.

 

Ce château,si éffrayant soit-il,attirait quand meme Marie,peut-etre à cause

de ce que l'on en disait.Elle aurait voulu visiter les remparts,malheureusement son mari

en avait fèrmé la porte y menant,en en avait caché la clef.Elle s'imagina comme si elle

y était:Une femme se promenant sur le chemin de ronde en regardant la paysage,et tout

à coup,une main fantomatique la faisant basculer en mettant ainsi fin à ses jours.Oui

elle se voyait très bien.Un sentiment de peur,un autre de curiosité partageait son ètre.Il

fallait à tout prix qu'elle trouve la clef,et après.................;

L'occasion se présenta un jour que son mari devait s'absenter.C'était le

trois mars 1946.Elle tourna et retourna la maison et enfin,mit la main sur l'objet tant

convoité.Au dehors,le soleil brillait.La journée s'annonçait belle,c'était assez encoura-

-geant.N'a t'on pas dit que les accidents se produisaient par nuit d'orage?N'ayant

absolument rien à redouter,c'est d'un pas allègre qu'elle se dirigea vers la porte.Elle ne

pu retenir un petit tremblement en introduisant la clef dans la sérrure.La porte s'ouvrit enfin,et un escalier en colimaçon apparut.Elle escalada les marches une à une.Lorsqu'elle fut en haut,une seconde porte lui barra la passage.Le meme clef remplie

son office.Elle déboucha sur le chemin de ronde et resta pétrifiée!Le paysage qui s'offrait

à elle était réèllement sublime.A quelques distances de là,elle pu voir une étendue d'eau

bleue,d'un bleu si profond qu'elle n'en cru ses yeux.Il doit s'agir du loch Duich pensa-t-elle en se remémorant les paroles de son mari.Tout autour de cet étang,se dréssait une

foret de hauts harbres.Et,à l'éxtrème gauche de cette foret,se déssinait le

village de Banff.Pendant un instant,Marie se demanda s'il était possible qu'un tel

paysage ai vu de si horribles choses.Elle balaya l'air de sa main en signe d'incrédulié.

Pourtant,les faits étaient là!Deux femmes étaient tombées de cet endroit!

 

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Elle ne s'était pas rendue compte du temps qui passait,et la nuit commençait à tomber.

Un sentiment d'insécurité la fit redescendre.Un petit rire fusa des remparts,un petit

rire inaudible pour le commun des mortels.Marie était prise au piège,elle serait obligée

de remonter ici pour admirer le paysage.Elle prit soin de bien ranger la clef et lorsque

son mari rentra,elle se garda bien de dévoiler son secret.C'est ainsi que,chaque fois

que son époux s'absentait,elle prenait la clef et allait se promener sur les remparts.

Plusieurs fois,son mari l'avait mise en garde contre ce lieu maudit.Marie souriait

intérieurement tandis qu'elle certifiait qu'elle n'y mettrait jamais les pieds.Tout se passa bien jusqu'à cette horrible nuit du vingt au vingt et un mars.Il se produisit alors un

événement pour le moins surprenant.Le couple Kenneth More dormais tranquillement

lorsqu'une voix reveilla Marie:Viens Marie,viens admirer le paysage de nuit,viens

Marie.......Viens.........

 

Marie,comme hypnotisée par cette demande,se leva.Elle alla quérir la

clef et à pas de loup,se dirigea vers la porte.Mr Kenneth More,son mari,eveillé par le

mouvement du lit,se leva à son tour et apostropha sa femme:Ou vas-tu?Comme nulle

réponse ne venait,il se décida a suivre son épouse.Elle ne se rendit pas compte qu'il

la suivait,ou bien fit comme de rien n'était.Elle gravit lentement les quelques marches

et arriva sur le chemin.Le vent module une curieuse plainte remarqua le mari.Il finit de gravir les degrés à son tour,juste pour voir l'empreinte d'une main dans le dos de Marie.

Une empreinte de main sans main visible!Il poussa un hurlement de frayeur et éssaya

de retenir sa femme qui basculait déjà.Il glissa sur la pierre mouillée et ainsi lia son

destin à celui de Marie.Ils s'écrasèrent quatre vingt mètres plus bas.Le vent sifflait

toujours la meme mélopée.On découvrit les corps enlaçés le matin suivant.Ils étaient

affreusement encastrés sur les rochers.Les deux enfants furent confiés à un orphelinat

et depuis,le château resta inhabité.Une vingtaine d'années plus tard,c'est à dire en 1966

un étranger s'arréta au village.Il prit une chambre d'hotel pour la nuit et un bon repas.

Après une nuit de sommeil agitée il se leva et se prépara à sortir.Dans la rue,il demanda le chemin du château à un vieil homme,celui-ci le lui indiqua.Le jeune homme com-

-mença à gravir le rude chemin en regardant autour de lui.Il arriva davant la grande

porte du château,se reposa quelques instant et poussa le battant.Le grincement qu'il

emit lui fit froid dans le dos,mais n'arréta pas le garçon.Il pénétra dans un vaste cor-

-ridor,le longea et entra dans ce qui était la salle à manger.Les meubles,rongés par les

vers tenaient on ne sais comment.Il y a vingt ans que cette demeure est inhabitée

songea le garçon et éfféctivement,la poussiére et les toiles d'araignées le prouvaient.

En gravissant les marches qui menaient au lieu maudit,il retint un sanglot.Ces

quelques marches lui parurent des milliers.Les degrés de plus en plus durs à monter et

les jambes de plus en plus lourdes,le faisaient ressembler à un vieilard.Il parvint

péniblement en haut des marches,s'arréta et souffla.Il se dirigea lentement vers l'endroit

ou s'était produit tant de drames.Le payage qui s'offrait à lui n'arrivait meme pas à

l'émouvoir.Il se mit a pleurer.Alistair se souvenait de cette terrible nuit qui lui avait

enlevée ses parents.Sa mère Marie,tout juste agée de vingt cinq ans et son père de cinq

ans de plus.Comment cela avait-il pu se produire?La question restera posée à jamais!

La seule personne qui pourrait le dire,mais elle ne saurait parler,une certaine personne

une aieule à ce meme jeune homme et qui est la cause à tout ces drames.

Une écossaise de bonne famille qui a voulue se venger,d'une part de son

mari qui l'avais assassinée et d'autre part parce qu'une anglaise avait foulé son sol,mais ça,personne ne le saura jamais.A présent,le fantome pourra reposer en paix.

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Alistaire essuya une dernière larme et s'appréta à redescendre.Sur l'un des murs du

donjon,marqués en lettre de sang,on pouvait lire cette inscription:

 

 

Welcome to hell..............................