Que fais-tu toi
Sur le trottoir
Comment as-tu osé t'y asseoir
Tu tends la main et ne fais rien
Tu bois et à la gueule de bois
Tout le monde te montre du doigt
Ils ne comprennent pas
Qu'eux aussi peuvent en arriver là
Elle vous ouvre le métro
Et croit que vous avez gagné le gros lot
Au moindre changement de température
Elle vous remet à la rue
C'est la gifle dans la figure
Elle se dit la Mère de tous
LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE
Pour cela, il faut être bien né
Que fais-tu pour eux?
Que t'ont-ils faits?
Pour être si malheureux
Ton devoir n'est pas de faire une B.A.
Mais de les aider à ne pas en rester là
Vous me direz,
"Madame, tais-toi, celà ne te regarde pas
Retourne chez toi, si cela ne te convient pas"
Et bien NON
Pour le moment, je suis là
Je paie mon tribut
Toi, tu n'est pas ma mère
Car avec la mienne
Je n'ai jamais eu faim ni froid
Et ne connais la rue
Que pour m'y promener.
Kathleen Vrindts
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Style : Poème | Par kathleen vrindts | Voir tous ses textes | Visite : 1076
Coup de cœur : 10 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : PHIL
LIBERTE EGALITE FRATERNITE N EST PLUS QU UNE DEVISE QUI SONNE BIEN CREUX. CES MOTS ONT PERDU POUR LA MAJORITE TOUT SENS.DOMMAGE
pseudo : gigi
ton poeme fait suite au mien. et non, nous ne sommes pas tous égaux malheureusement, et dans bien des domaines malheureusement.merci pour ce joli poème.
pseudo : scribio
effectivement "liberté,égalité,fratérnité" c'est pas pour tout le monde, comme disait Coluche : "on nait tous égaux, certains sont plus égaux que d'autres".
pseudo : tan ky
bien! au moins, on sent que tes mots sont naturels et sincères et ne sont pas des poncifs galvaudés, tirés par les cheveux pour se la raconter poète!(ce qui est ici autant un compliment pour toi qu'une critique pour d'autres)la fin est acerbe et surement une grande vérité.
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