Sur le banc des accusés te voilà maintenant,
pour avoir trop aimé ton fils
il te faut maintenant faire face aux vivants.
Pour que ses souffrances finissent,
pour avoir eu le courage et la force d'entendre son désespoir.
Tu l'as aidé à quitter ce corps meurtri,
il n'y avait plus d'éspoir.
Mais qui sommes-nous pour te juger ici ?
Pas Dieu, pas toi,
toi seule qui savait ce qu'était sa vie.
Maintenant, en paix il repose grace à toi,
mais lourd est ton fardeau,
pesant est ton chagrin
et s'il te faut payer bientôt;
ne l'as-tu pas déjà fait, en vain ?
le 11.01.09
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par scribio | Voir tous ses textes | Visite : 646
Coup de cœur : 9 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : monalisa
SUJET DÉLICAT SCRIBIO BIEN ÉCRIT AVEC RESPECT ET TOLÉRANCE. TU AS RAISON NE JUGEONS PAS CE GESTE DE LA PART D'UNE MAMAN QUI VOYAIT LA SOUFFRANCE DE SON FILS. DISONS NOUS QU'UN JOUR CA POURRAIT ÊTRE NOTRE TOUR ET QUE FERONS NOUS? MERCI DE CE POÈME TRÈS FORT.
pseudo : PHIL
LE DROIT AU RESPECT MEME FACE A LA MORT.RESPECT POUR CE POEME
pseudo : gigi
immense respect pour cette maman.beau poème scribio
pseudo : scribio
merci à vous trois, vos commentaires me touchent.
pseudo : Contemplatif
quand l'émotion passe difficile d'y ajouter d'autres mots,en tous cas solidarité avec tes mots et compassion pour ses maux,cordialement
pseudo : scribio
merci beaucoup contemplatif
pseudo : Billie
J'ai vraiment pas grand chose à rajouter. Seulement mon commentaire va rejoindre celui de Monalisa en te disant que j'ai un profond respect pour ce bel et déchirant écrit sans jugement de ta part... Rien que pour ça je te dis merci
pseudo : scribio
merci, Billie
Nombre de visites : 83057