Auréolée d’une douce chaleur,
Notre étreinte jamais ne se meurt,
Loin de moi cet éternel fatras
D’une réalité dont je ne fais plus de cas.
Dans tes bras, je ne vis que pour toi, pour moi,
Entre nous un amour sincère et pur, flamboie,
Me guide, me donne espoir de croire
Que le bonheur n’a rien d’illusoire.
Yeux clos, en ton sein je savoure cet instant,
Lorsque me voici tremblant, frissonnant,
Succombant à tes caresses glaciales et insupportables,
Les Ténèbres s’abattent, froides, insondables,
Mon âme s’éveille, mes yeux s’ouvrent, tu n’es plus là,
Ne reste que l’interminable tintement du glas,
Une sombre et froide silhouette m’étreint,
Je me débats, crie, supplie, en vain…
Je m’envole alors, happé par un torrent glacial ,
Et réalise que ma volonté finale
Fut de me donner à la Mort, afin d’oublier
Que l’odieuse réalité nous a séparé…
Traîné par la Mort, je fis un dernier effort,
Pour contempler cet horrible cadavre, mon corps,
Nageant dans une sombre flaque de sang,
Libéré du poids de mon âme, il était temps.
Ma bien aimée, sans jamais cesser de t’aimer,
La chaleur du sang se répandant m’a rappelé
Nos étreintes, nos baisés, pour une dernière fois,
Quittant ce monde, mes pensées sont pour toi.
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Style : Poème | Par Manu | Voir tous ses textes | Visite : 518
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Commentaires :
pseudo : Brestine
Bon, j'espère que tu t'es réveillé de ton cauchemar...
pseudo : hadjer
Manu, il faut croire au bonheur. Il est bien entre les bras de celle ou celui, que l'on aime.
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