Il est pour nous la vaste blague ou un besoin spirituel, il a la forme d’une bulle, d’une écriture ou d’un chemin. Et moi sur ce chemin, je me suis perdue en toute joie, sans me poser la question « avec quelle émotion ? ». Je ne me basais plus sur rien, j’avais trouvé le dépassement, je ne ressentais plus ici la nécessité, la passion de devenir conscient : je voyais passer une pensée, j’avais devant moi la sensibilité, la créativité, la liberté, toutes ces mères de mes espoirs et de mes rêves. Les frontières du monde s’étaient enfuies, elles ne me bloquaient plus par un mot, un souffle, une pulsation ; j’avais inventé une respiration, j’avais effectuée ma transfusion en transe vers cette fusion. Transposition, relaxation, immersion, ça y est… J’ai l’imagination. Je ne suis plus juste l’humain.
Quoi ? Vous n’y voyez pas rond, vous êtes dans l’incompréhension ? Mais sans cette respiration, vous ne pouvez pas dire Moi, Mot, Toi, Tout, non vous ne pouvez planer, créer, changer votre vie. Cherchons ensemble messieurs, mesdames, ce qui vous fait communiquer, qui vous donne la notion de beauté, cherchons votre imagination, sur une émotion et dans vos vibrations. C’est tout un travail. Et pourtant, vous en avez besoin. Parfois, il est bouleversant comme une naissance, comme l’amour. Il peut être rude au milieu d’un exil ou d’une flamme du beau jour. Et quand on vous le fait découvrir ou qu’on vous a laissé le créer, ce n’est plus du vent. Il existe parce qu’on ne peut s’oublier, on doit s’exprimer sur ce qui sera et était. Ainsi dès qu’on a pu se découvrir, on voit la magie, on allume la lumière, on amène de l’or dans ses doigts. Ca devient naturel, de naissance, sinon nécessaire, un besoin fou de personnalité, on est dans l’ivresse de ce qu’on définit en trois lettres. Les mots peuvent changer, les couleurs se mêler, on est « maintenan un Kardiak à grande pulsio dans l’inspiracte »… vous avez compris ?
Vous êtes donc l’artiste, le Moi, la création avec un grand C, enfin vous savez pour la beauté, la détente, l’entente peut se faire, autour d’un vers de verre vert, vous pouvez vous joindre à L’autre de vous, aux autres de ceux, qui voient la Vie et l’Union sur plus que du vide. Une nommée Keltia a été à Etshaberry ? Ca y est le test est fini, vous avez trouvé la voie, vous êtes sur le même chemin que moi, à parler de la vie sans un mot, dans un paysage de pureté, on raconte des histoires sur l’amourage, la pensée, le plaisir de s’exprimer. On dévie sur Soi, sur le théâtre, le plaisir spontané, ce qui souille, est subjectif, tout ce qui peut être bon à l’antimorosité. On se lance parfois des regards de tendresse, à l’abrs des conflits, des conflict- fluctuent fluctuels, au-delà du langage nous sommes, l’Humain propre à l’homme, dans l’être, le non-paraître, l’éternité de la créativité nousa adopté et alors, qu’importe l’illusoire, l’expression, le moyen : tout est bon et divain. On va à l’essentiel, l’esssence, ciel ! Tout est encore pourtant à atteindre, à apprendre, ailleurs et ici, dans le temps long et loin.
Oui apprendre, dans les autres, en étant complet, ardent, dans l’énergie indéfinissable d’une ivresse incompréhensible. On puise dans l’émotion, la création, l’amour, l’imagination, l’envi- en vie – envie. Puisons dans le chaudron de… attendez ! L’entourage n’a pas compris. Allons-y, allons les aimer dans l’équité et entraînons-les dans l’Essentiel, dame Imagination, Sœur Créativité, montrez-leur, donnez donc le goût à ces gens… La Créativité, la Création, Création, maintenant reprenons : nous les puisons dans le chaudron de... l’art.
Auteur: Orianne Martin
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