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L'aveugle par ASSIA

L'aveugle

 

 

 

 

 

 

 

 

L'aveugle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du temps où les campagnards n'aimaient pas la ville, il  y avait dans un village un jeune garçon  né avec un beau naturel fortifié par une bonne éducation et doué d'une intelligence très rare. Mais hélas il était physiquement démuni. Il n'était pas aussi beau que ces jeunes qu'il évitait pour leur carence de l'intelligence. Mais qui avaient plus de mérites que lui dans cette minable et médiocre société qui l'a vu naître.

Il n'affectait rien. Il ne gênait personne. Il ne voulait jamais avoir raison, et savait se tenir correct, et surtout respecter la faiblesse des hommes. On était même étonné de voir qu'avec son immense esprit, il ne s'exprimait jamais par des railleries, par ces propos si vagues, si rompus, si tumultueux. Il ne s'abaissait pas devant ces médisances téméraires, ces décisions ignorantes, ces turlupinades grossières, ces bruits inutiles de paroles en l'air que l'on appelait dans tous les cas de la discussion entre hommes. Il avait appris dans les livres que la vanité et l'amour propre sont des sacs gonflés d'air qui ressort dès qu'on les pique. Il ne se vantait jamais de mépriser quiconque. Il était très généreux mais n'hésitait pas d'obliger des ingrats, et les médiocres qu'il qualifiait de parasites vivant de mendicité au sein de la société et disaient toujours donner à manger aux chiens si non ils te mordraient.

Il n'avait aucune richesse, par conséquent aucun ami. Il avait de la santé, un comportement franc, sincère et aimable, avec ceux qui le sont, un esprit de sacrifice, juste et modéré, un cœur pur et noble, et crut qu'il pouvait être heureux, en ayant tout cela. Il en rêvait même de ce bonheur qu'il n'avait jamais connu de toute son existence. Ce bonheur qu'il avait cru découvrir un jour.

Il aimait une très belle fille, aveugle. Malgré sa cécité, il l'aimait avec passion. Il avait pour elle un attachement solide et vertueux. Cette fille ignorait tout de la vie. Mais il touchait au moment idéal où  il devait la rendre plus brillante que jamais. C'est ainsi, que malgré  sa cécité la fille pouvait, par la suite, soutenir toute discussion traitant de tous les secrets de la vie. Grâce aux connaissances que son jeune compagnon s'acharnait à lui inculquer, sagement, patiemment et tendrement. Son bonheur était immense, lorsqu'il apprenait que son amie aveugle pourrait recouvrir la vue et voir le jour et la vie à condition de trouver un œil à lui greffer.

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Cette malheureuse était née aveugle. Sa première jeunesse fut vécue dans le noir total, dans la pénombre du temps et de l'espace. Un esprit obtus, ignorante de tout ce qui pouvait être, art, culture, éducation, joie et bonheur. Malheureuse, elle n'osait plus se montrer, dehors, à ces gens, qui la méprisent l'agressaient tout le temps ; ces gens qui lui faisaient horreur. Ces sœurs chaque soir, à son ouie très fine d'aveugle, avaient cette impitoyable manie de se murmurer en sa présence,  toutes leurs petites aventures de la journée avec leurs copains, qui les avaient séduites au village. Elle subissait en silence toutes leurs amourettes du jour, et à chaque fois qu'elle les entendait un clou de méchanceté s'enfonçait dans son cœur . Tristement elle s'endormait désespérée de ne pas être elle aussi l'attrait de ces jeunes gens dont elle entendait tellement parler sans cesse. Aucun d'eux n'avait eu un jour la bonté de lui adresser la parole malgré sa beauté, et tout ce charme exceptionnel dont la nature l'avait dotée. Ses qualités physiques ne lui servaient à rien. Elles  n'attiraient personne, parce qu'elle n'était qu'une aveugle et ignorante pardessus tout, ne sachant interpréter aucun événement de la vie qu'elle ne pouvait, ni connaître ni apprécier, à cause de son handicape. Sa cécité qu'elle maudissait en pleurant du matin au soir, devenait pour elle une tare, qui la rendait nulle, inutile, et sans importance. Tel un objet obsolète, elle était négligée même par ce qui sont responsables de sa venue au monde. Ce monde qui aurait dû la faire disparaître à sa naissance, la renvoyer d'où elle était venue, au lieu de la laisser vivre et subir le châtiment effroyable pour un crime dont , seule la nature était coupable. Elle vivotait, malheureuse, tout le temps au tour de la maison. Elle s'attardait dans le jardin  où elle s'était, familiarisée avec tous les objets, toutes les plantes et tous les sons de ces oiseaux, qu'elle entendait chanter et qui arrivaient par moment de la journée à égayer son cœur, meurtri par la solitude. En dehors de la maison et du jardin, la malheureuse ne vivait pas, elle se contentait seulement d'exister. Personne ne s'intéressait à elle, tout le monde l'évitait, n'osant même pas l'approcher, comme si sa cécité était contagieuse. Quand elle se lassait de traîner, et de tourner en rond, dans son petit royaume, elle se déplaçait péniblement vers ce qu'elle appelait l'inconnu. Un  jour, elle avait décidé de faire quelques pas de plus que d'habitude pour aller vers un lieu où il lui arrivait souvent d'entendre une foule d'enfants crier en jouant. Ainsi guidée par ces cris qu'elle percevait aisément, de son oreille  développée pour compenser son infirmité, elle tentait l'aventure. L'air de jeux n'était pas très loin, mais elle trouva des difficultés à s'orienter. A un moment, son pied avait trébuché sur un obstacle, et faillit tomber, mais une main secourable invisible et robuste la retenait et l'aidait à reprendre son équilibre. Ce bras qui la maintenant paraissait fort et tendre en même temps. Il la fit frissonner. C'était la première fois de sa vie qu'elle ressentait la présence d'un homme étranger à ses cotés. En ce temps elle avait l'âge d'avoir des ambitions, l'âge de faire des rêves, mais elle était privée de tout cela. Elle voulait demander de l'aide à cet homme qu'elle ressentait trop près d'elle, elle voulait aussi le remercier ou le prier de la lâcher, le supplier de continuer à la soutenir. Elle ne savait plus quoi penser. Elle ne savait plus ce qu'elle voulait.  Elle ne savait plus ce qu'il faudrait faire ou dire dans ces cas là. Elle se trouvait coincée dans une situation nouvelle pour elle ,tout était confus dans sa tête. Mais la voix de l'homme qui lui avait porté secours, la rassura, si bien qu'elle s'était laissée menée docilement mais tremblante jusqu'au lieu de sa convoitise, c'était une aire de jeux, d'où lui parvenaient tous ces bruits enfantins, qu'elle entendait quotidiennement depuis son jardin. L'homme, qui la tenait toujours par le bras, lui indiquait qu'elle pouvait s'asseoir sur un banc qui touchait sa jambe à la hauteur du genou. Confiante et rassurée par cette présence, réconfortante et inespérée, elle s'asseyait. Mais au bout de quelques instants comme prise de panique, une envie subite lui intimait l'ordre de repartir. Elle était effrayée, par ce brusque changement, elle étouffait. Elle allait se lever, mais, de sa voix mélodieuse et rassurante,  l'homme la priait de se rassoire en l'informant qu'il la raccompagnerait, dès qu'elle ressente le besoin de rentrer. Ils étaient côte à côte et se touchaient presque du coude, mais la gêne s'installait et les empêchait de parler. L'homme plus courageux, plus téméraire certainement avantagé par la vue, tentait de briser la glace en entamant une série de petites questions pourtant simples, mais dont les réponses étaient difficiles à cette nature fragilisée et abrutie, par la méconnaissance de toutes choses de la vie, à cause de son handicape. Ils firent connaissance peu à peu. Au bout de quelques instants, le jeune garçon remarquait que sa compagne montrant des signes de lassitude, était pressée de partir. Il lui proposait gentiment de la raccompagner jusqu'à son domicile. Une proposition honorable que, la fille avait su transformer en prière. Elle se levait gracieusement et avec un geste de confiance et noble, elle prenait le bras de son nouvel ami, qui depuis ce jour là était devenu son confident, son professeur, son maître de tous les arts, et son amoureux.

Dès qu'il avait su que celle qu'il aimait plus que tout au monde allait avoir la chance de retrouver la vue, il n'avait pas hésité un seul instant à faire le don de l'un de ses yeux, de façon anonyme, à l'insu de tout son entourage y compris son amie. Il était ainsi prêt à sacrifier sa vie, entière,  pour celle qui en avait besoin. Et le miracle s'était produit.


Après quelques temps qui suivirent la greffe, on devait enlever progressivement les pansements qui couvraient l'œil opéré, la fille verra la lumière du jour. Toute la famille était là.  Elle  commençait à voir d'abord des lumières, puis des formes floues, pour ensuite distinguer nettement et connaître pour la première de sa vie un visage humain, c'était celui de sa mère qu'elle reconnaissait par son rire familier, on lui présentait tout le monde. Elle avait refait la connaissance de ses frères et  sœurs qu'elle ne reconnaissait qu'à leur voix. Elle nageait dans le bonheur total.

Fatiguée par ce premier contacte avec le monde, sa nouvelle naissance et cet  éblouissement ineffable de la vie, elle se rendormait, mais oubliant de demander après son bienfaiteur.

Quelques jours passaient. La  guérison était complète. La  fille oubliait progressivement son infimité, et ses anciennes blessures morales tendaient à se cicatriser en elle, de façon fulgurante. Tous les jeunes gens du village la découvraient, et comme par hasard, ils s'intéressaient tous à elle et la jugeaient très belle. Des  avances, abondaient de toutes parts et inondaient le cœur de la jeune fille comblé de joie et que l'orgueil, la fierté, le culte de soi commençaient à envahir peu à peu. Heureuse de sa nouvelle vie, elle oubliait tout un passé qui n'effleurait à aucun moment sa mémoire. Il  lui arrivait même d'aimer ceux qui avaient jadis eu horreur de l'approcher, quand elle n'était qu'une aveugle, quand elle avait énormément besoin d'aide. Ceux là même qui l'avaient méprisé pour son handicape.

 

 


Elle se dirigeait vers l'aire de jeux quand une voix qu'elle reconnaissait fort bien, la ramena de quelques temps en arrière et la fit sursauter. Son cœur dont les palpitations s'accéléraient, s'était mis à battre très fort. Elle se trouvait face à son sauveur, son ami, son maître de tous les arts, son amoureux. Elle ne pouvait plus ni avancer ni reculer. Figée sur place elle se contentait de le regarder, ahurie, tout son passé défilait dans un esprit réveillé, effroyablement choquée. Elle s'était vue de nouveau aveugle, et  regardait toutes ses tares que ce bienfaiteur avait fait disparaître comme par magie. Elle ne disait toujours rien. Elle n'était pas aveugle, mais muette. Elle attendait un signe quelconque de la part de celui dont l'existence lui était sorti de l'esprit. C'était lui qui avait commencé à parler, en lui disant timidement comment elle se portait. Il n'existe aucun moment plus malheureux pour elle, qui se reprochait soudain d'avoir négligé cet homme si aimable, si gentille, et dont elle était fière et amoureuse jadis, mais qui, malgré elle, ne l'intéressait plus maintenant.  Non pas qu'il soit mauvais, mais parce son physique ne répondait nullement aux vœux du cerveau rétrograde de belle fille qu'elle était. Et puis que diraient ses amis quand ils la verront en sa compagnie ? Elle répondait en bégayant à tout ce qu'il lui disait. Après avoir fait le chemin du retour ensemble à ne discuter que de choses banales. Ils se séparèrent en ne s'échangeant que de  simples bonsoirs. Elle n'était plus celle qu'il connaissait jadis ; cette âme si sensible à sa voix, et à ses paroles. Il le sait désormais que cette fille ne semble plus  s'intéresser à lui. Maintenant qu'elle peut voler très haut de ses propres ailes elle s'offre le luxe de l'ignorer, de le négliger. Ce n'était plus celle qui l'aimait. Son amie l'aveugle a du mourir dans ce lit d'hôpital le jour où on devait lui greffer un œil pour mieux voir, et savourer les plaisirs de la vie. Cette fille a tellement changé à son égard qu'il la considère comme une usurpatrice. Elle avait pris la place de son amie.


Des jours passaient, et d'autres naissaient, aucun des deux ne cherchait à revoir l'autre. Tout était fini entre eux comme s'ils ne s'étaient jamais connus. Ils ne s'étaient jamais aimés.

Néanmoins, comme la métamorphose de cette créature l'intriguait, il se renseignait au village, décidant ainsi à avoir le cœur net sur ce que l'on colportait à son sujet. Ce qu'il avait appris était laid. L'histoire qui se contait de bouche à oreille n'était pas simple. C'était un magma de convoitises, de gourmandise, de séduction malhonnête et de tous ce qui peut de prés ou de loin troubler l'esprit d'un être saint. Cette amie, malheureuse jadis, qu'il avait aimé au point de faire le don de son oeil et par là même de sa vie si c'était nécessaire, était attirée vers les tourbillons d'une vie sans lendemain, et un monde fourbe qui n'est  peuplé que de flatteurs. Ceux là même qui l'avaient pourtant négligée outrageusement pendant qu'elle n'était qu'une aveugle. Les voilà aujourd'hui bourrés d'attention à son égard, plein d'amour et de passion. Leurs louanges tombent en abondance et reconnaissent qu'elle était très belle. Certains s'aventurent même plus loin en lui faisant  croire qu'elle est la plus belle et la plus intelligente dans le village. Pendant qu'elle cherchait à s'accaparer de tout le monde et savourait ce plaisir éphémère d'une vengeance qu'elle devait à ses sœurs et à toutes les filles du villages, elle ne se rendait pas compte, que : « tout flatteur vit aux dépens de celui qu'il flatte. » Tellement harcelée et inondée par de belles phrases à son sujet, comblée de flatteries certainement sans aucun lendemain, et entretenue de caresses mensongères, la malheureuse finit par céder à tous ces assauts et oubliait l'essentiel.

Tout le monde avait succombé aux charmes de cette nouvelle jeune fille qui devenait plus belle de jour en jour, et qui par sa conduite intéressait tout le monde, excepté un seul être isolé dans ce milieu fourbe et traître ou l'être humain ne cherche que l'assouvissement des ses besoins dans l'immédiat. Le jeune garçon se voyant ignoré, devenait l'être le plus malheureux. Il cherchait toute forme de consolation il n'en trouve aucune. Ses malheurs s'accroissant de jour en jour, finirent par l'obliger à tenter le diable et à mettre fin à ses jours.


 

Douleurs, chagrins, déceptions, tout se mêlait, tout se bousculait dans son esprit. Il aimait toujours, et cet amour le rendait encore plus malheureux et désemparé. Quand un homme atteint le seuil le plus bas de sa vie, quand il se découvre, et se voit en train de vivre les moments les plus laids de son existence et qu'il se sente incapable de réagir parce qu'il aime, il lui est quasiment difficile, ou même impossible de conserver son moral et son esprit intacts. Quoi qu'il s'invente, quoi qu'il se dise pour se justifier, et pardonner de tels comportements, il n'était jamais arrivé à se convaincre, qu'il avait eu raison d'avoir agit humainement, et d'avoir aimé cette nature qui était si fragile, si délicate. Cette nature qui s'éveille, subitement en ayant une attitude monstrueuse à son égard.  Il s'étonnait, de voir à quel point un geste pourtant humanitaire, a su transformer une fée en ogresse. Sa décision était prise.

Il savait depuis longtemps, qu'il y a ceux qui sont nés pour être heureux, et ceux que sont nés pour être malheureux. Et il était certain d'être de ceux qui sont voués à tous les malheurs. Il avait souvent rêvé qu'il l'aimerait toujours. Et qu'il ne perd jamais cet espoir de la reconquérir quand elle aura découvert la véritable nature de ce monde mirifique dans lequel elle sombre corps et âme. Quand elle comprendra que les avis de ceux que ne se sentent pas concernés sont miroitants, néfastes et hypocrites. Quand elle découvrira, à ses dépens que tout ce qui brille n'est pas or.

Il pensait tout pardonner, oublier, réapprendre à l'aimer. Mais aimera-t-il ce jour là une personne entière ? Toute une partie d'elle sera détruite, consommée, sacrifiée pour assouvir toutes les envies nées dans un milieu malsain, insalubre et peuplé de sensu. Un monde où elle avait rêvé d'offrir son âme et son cœur, sans savoir que l'on ne lui prendra que son corps et lui rejeter, le cœur et l'âme qu'elle pleurera quand ils seront rongés par les remords.  A quoi lui avait servi cet œil ? Sinon qu'à faire naître en elle une autre forme de cécité, qui lui fit oublier rapidement le mal et le bien dont elle fut l'objet pendant qu'elle n'était qu'une aveugle, mesquine et pitoyable.

Il y des moments de la vie où chacun devrait revoir ses actions et réfléchir sur chacune d'elles. Il s'était conduit comme un mécréant, il avait blasphémé en défiant le seigneur. Il avait l'audace de corriger ce que la nature avait conçu adroitement. Il avait redonné la vue à un être que dieu lui même avait jugé utile de créer aveugle. Il avait offert une brebis aux loups. Il est certain de mériter son châtiment, et qu'il doit subir sa peine, pour avoir défier le créateur. Il devrait mourir mais avant il doit compléter son action.

Résolument il se présente de nouveaux devant la médecine. Cette médecine qui avait mis fin à son amour, mais cette fois c'était pour offrir l'œil qui lui restait à son amie toujours aveugle non pas de la vue cette fois-ci, mais d'esprit.

Il pensait qu'en lui offrant un seul œil, jadis, il n'a pu lui permettre de ne voir que sa laideur, mais en lui offrant les deux yeux elle verrait certainement toute la laideur du monde et par là aussi, la laideur de sa vie de concubine.

Des jours, des mois ou même des années se sont écoulées, le jeune garçon, plus aveugle que jamais, trébuchait tout le temps. Mais personne ne venait le soutenir comme il l'avait fait jadis. On l'oublia même très vite et complètement.

Mais la nature, a-t-elle oublié ? Était-elle aussi aveugle pour ne pas voir toute cette ingratitude et cette injustice, dont le jeune garçon était victime ?

Certainement non ! Car un jour lointain, quand l'oiseau migrateur retournera vers son pays, vers  ses origines , quand des saisons passeraient et que viennent les vieux jours rappeler à chacun de nous l'usure du temps, quand les consciences s'éveilleront et se verront à tort ou à raison obligées par ce même temps à se procurer de  la sagesse, notre héroïne se retrouvera flétrie, usée par la vie et  durant la monotonie des heures qui sonneraient, elle se remémorera tristement une vie qu'elle avait fait disparaître. Ainsi telle une criminelle poursuivie par l'œil de sa conscience, elle se verra jugée et condamnée à souffrir interminablement, rongée de remords et de regrets.

 

 

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Commentaires :

pseudo : obsidienne

aïe, si même la nature nous conduit à la culpabilité... il n'y a plus d'échappatoire, hihihi!